Patrick Buisson, sur NKM : "elle n'a strictement aucune chance de reconquérir Paris"

Publié à 19h13, le 04 juin 2013 , Modifié à 19h17, le 04 juin 2013

Patrick Buisson, sur NKM : "elle n'a strictement aucune chance de reconquérir Paris"
(Montage Le Lab - Reuters)

LOVE STORY - Les relations sont toujours aussi tendues entre Patrick Buisson et Nathalie Kosciusko-Morizet. Dernière passe d'armes dans L'Express où l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy n'épargne pas la désormais candidate de l'UMP aux municipales parisiennes. 

"C'est la meilleure pour perdre", flinge-t-il sans nuance : 

Elle n'est pas la meilleure pour gagner, mais la meilleure pour perdre. Elle n'a strictement aucune chance de reconquérir Paris. Mon propos n'est pas idéologique, il est politologique.

Et donne une justification politico-sociologique à son attaque à la députée de l'Essonne : 

Pour gagner, il faudrait que la droite aille au-delà de son  périmètre sociologique naturel. Avec NKM, elle restera en deçà. Sa personnalité est trop clivante, trop bling-bling pour ce qui reste des classes moyennes à Paris, trop mariage gay pour l'électorat conservateur de la Manif pour tous, déterminé à la faire battre.

Un constat que le résultat de la primaire UMP à Paris ne valide pas, puisque malgré des appels à faire battre l'ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy, NKM l'a emporté avec plus de 58% des votes. 

Depuis plusieurs mois, Nathalie Kosciusko-Morizet et Patrick Buisson ont eu plusieurs échanges de cet ordre. La députée a même trouvé un petit surnom, pas vraiment affectueux, à l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy. 

Dans le Nouvel Observateur du 30 mai, on apprend que NKM l'appelle … "La Gestapette". Elle avait déjà évoqué que Patrick Buisson, comme Guillaume Peltier, comme des "groupes issus du FN".

  

Bien avant, NKM avait déjà été critique au sujet de la direction empruntée par la campagne de Nicolas Sarkozy, trop à droite, influencée par Patrick Buisson. Selon elle, l'objectif du conseiller n'était pas de faire gagner le président de la République, "mais Charles Maurras".

Du rab sur le Lab

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