PETITE ANNONCE - Pierre Moscovici cherche à avoir une communication plus efficace. Et pour cela, il compte s'entourer d'un nouveau stratège en communication, selon les informations de Enjeux Les Echos.
Le ministre de l'Economie n'imprime pas dans l'opinion, selon les propos d'un de ses proches dans le mensuel. Il a beau se deplacer, faire des déclarations, agir, son action ne reste pas dans les mémoires.
Il a donc décidé de "s'attacher les compétences d'un conseil en communication qui sort des sentiers battus". Aujourd'hui, Pierre Moscovici est déjà entouré de deux conseillers chargés de cette mission : Safia Otokoré, une proche du ministre depuis des années; et Laurent Fary, ancien bras droit de Bertrand Delanoë. Mais aucun des deux n’a cependant le job de stratège dessiné dans Enjeux Les Echos.
Exemple concret d'une communication qui a du mal à imprimer : son déplacement à Londres. Un entretien avec le directeur général de la City of London, une intervention publique sur le thème "France-Europe : distinguer les faits de la fiction", des rendez-vous avec le chancelier de l'Échiquier britannique, équivalent du ministre de l'Economie, des investisseurs et Ed Miliband, dirigeant du Parti travailliste. Le tout suivi par une chaîne de télévision, iTélé, tout au long de la journée. De la gare du Nord, à Downing street, en passant par une interview "exclusive".
Résultat ? Seule sa pique à Arnaud Montebourg et à sa marinière a été retenue de ce voyage.
Et ce n'est pas faute d'avoir été présent dans les médias. Au mois de février, Pierre Moscovici arrive en tête de notre classement de présence dans les matinales radio et télé avec cinq passages.