Postes clés de l’Assemblée : le coup de fil sans réponse de Christian Jacob à Emmanuel Macron

Publié à 12h42, le 03 juillet 2017 , Modifié à 12h42, le 03 juillet 2017

Postes clés de l’Assemblée : le coup de fil sans réponse de Christian Jacob à Emmanuel Macron
Christian Jacob. © AFP

LE TÉLÉPHONE PLEURE - "Vous avez un appel en absence de Christian Jacob." Emmanuel Macron a dû voir ce type de message s’afficher, vendredi 30 juin sur son téléphone portable. Mais le chef de l’Etat n’a ni décroché, ni rappelé le président du groupe LR canal historique à l’Assemblée nationale, révèle ce lundi 3 juillet L’Express . Christian Jacob voulait avoir en direct le chef de l’Etat pour se plaindre de l’attribution des postes clés à l’Assemblée nationale, principalement récupérés par la majorité.

Remontés contre l’attitude du groupe LREM à l’Assemblée qui avait choisi le "constructif" Thierry Solère plutôt qu’Eric Ciotti pour la questure, Christian Jacob et son groupe ont décidé de boycotter l’élection pour les postes au bureau de l’Assemblée nationale . Du coup, les députés du parti d’Emmanuel Macron avec leurs alliés du Modem ont obtenu les six postes de vice-présidents, le temps que LR arrête "sa bouderie", selon les mots de Richard Ferrand. Un épisode qui a foutu une bien belle pagaille au Palais Bourbon dès le deuxième jour de la législature .

Décidé à assister au discours d’Emmanuel Macron devant le Congrès ce lundi, Christian Jacob a cependant boycotté, comme Bruno Retailleau, le déjeuner prévu avant avec le chef de l’Etat à qui il a demandé publiquement d’intervenir "pour que les droits de l’opposition soient respectés". Face à un Emmanuel Macron qui a visiblement refusé de le prendre au téléphone, le député LR a ensuite écrit au chef de l’Etat pour insister sur cette requête. Ce dernier lui a répondu samedi qu’il ne ferait rien, et ce afin de respecter la séparation des pouvoir entre l’exécutif et le législatif.

La crise couve donc toujours à l’Assemblée malgré l’élection d’Eric Woerth , face au "constructif" UDI Charles de Courson, à la présidence de la commission des Finances.

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