GRAND ÉCART - C’est l’un des angles d’attaque de la gauche à l’égard de Bruno Le Maire, qui va (enfin) officialisé sa candidature à la primaire de la droite et du centre ce mardi 23 février : dire qu’il incarne la "radicalisation de droite" en court à LR.
Un mantra que reprend à son compte Jean-Christophe Cambadélis ce mardi sur LCI. Tout en soulignant l’extrême élasticité intellectuelle et idéologique du député LR de l’Eure. Ainsi lance-t-il, voyant en Bruno Le Maire "le candidat le plus dangereux" de la droite :
"Bruno Le Maire est le candidat le plus dangereux parce qu'il allie à la fois une position très, très à droite, quand on regarde et quand on l'écoute. Et en même temps, il se présente comme un centriste bon teint.
"
Pour illustrer son propos, le patron du PS montre la duplicité de Bruno Le Maire en le comparant tout à la fois au droitier Laurent Wauquiez et au *centriste* Alain Juppé :
"Il y en a deux en un. Vous avez à la fois celui qui est plus à droite encore que monsieur Wauquiez et puis, de l'autre côté, celui qui serait plus au centre que monsieur Juppé.
"
Un passage isolé par LCI :
Mais, chose étrange, dans le live-tweet de son interview que fait Jean-Christophe Cambadélis après coup sur Twitter, Alain Juppé a été troqué par Frédéric Lefebvre. Ainsi écrit-il :
"Bruno Le Maire est le candidat le plus dangereux à droite : plus à droite que Laurent Wauquiez et plus centriste que Frederic Lefebvre.
"
Toujours est-il, peu importe à qui il est comparé, que Bruno Le Maire tente, selon Jean-Christophe Cambadélis, "une synthèse nécessaire à la droite" confrontée à cette question résumée par le patron de la rue de Solférino :
"Faut-il aller au centre ? Faut-il aller à droite ? Ce problème stratégique sera le problème de la primaire de la droite.
"