Pour Gérard Depardieu, la France est "presque un pays bolchevique"

Publié à 11h42, le 16 juin 2013 , Modifié à 11h43, le 16 juin 2013

Pour Gérard Depardieu, la France est "presque un pays bolchevique"
Gérard Depardieu à Nice, le 6 juin.

Six mois après son départ fracassant, Gérard Depardieu accorde ce dimanche 16 juin un entretien au JDD dans lequel il annonce son intention de demander également un passeport à l'Algérie et livre son analyse de la situation politique hexagonale.

Inutile d'interroger l'acteur sur la politique d'Aurélie Filippetti : "Je ne sais comment s'appelle cette demoiselle à la Culture". Mais Gérard Depardieu est en revanche plus bavard sur les deux derniers locataires de l'Élysée : 

Je ne suis pas systématiquement pour Sarkozy. Ni militant de l'UMP. Présider un pays avec des ministres, un budget à tenir, ce n'est pas facile. C'était vrai pour Sarkozy et ça l'est aujourd'hui pour François Hollande. Le premier était à l'époque ostracisé par la presse, le second l'est par le peuple.

Enfin, après avoir prédit "un octobre chaud et un mois de mai 2014 brûlant" et évoquant les "affaires cachées" de "gens qui ont fait plus fort que Cahuzac", ce grand ami de Vladimir Poutine se demande si les journalistes peuvent travailler librement en France et déclare : 

On est presque dans un pays bolchévique. Je vous assure qu'en Russie, ce n'est pas contrôlé, contrairement à ce qu'on peut penser.

Du rab sur le Lab

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