Pour le Parti Socialiste, NKM = Sarkozy

Publié à 16h42, le 15 février 2013 , Modifié à 17h07, le 15 février 2013

Pour le Parti Socialiste, NKM = Sarkozy
Nathalie Kosciusko-Morizet au QG de campagne de Nicolas Sarkozy, le 17 avril 2012 (Reuters)

DIAPASON A GAUCHE - A droite, on lui reproche d'être une parachutée dans la capitale. A gauche, on a trouvé un tout autre angle d'attaque contre Nathalie Kosciusko-Morizet : son passé sarkozyste.

Le sénateur socialiste de Paris David Assouline, l'attaque notamment sur ce point, dans l'émission "Parlement Hebdo", sur la Chaîne Parlementaire, le 15 février : 

Elle a été la porte-parole de la campagne Nicolas Sarkozy, qui a été une des plus réactionnaires ! Souvenez-vous lors de la dernière période, ça flirtait avec les valeurs du Front national, et elle était la porte-parole de cela. Je ne pense pas que ce soit l'esprit des Parisiens.

 Voir la vidéo:

NKM serait trop à droite pour les habitants de la capitale. Même élément de langage pour Jean-Christophe Cambadélis, député parisien, et socialiste lui aussi, qui préfère parler de "logiciel sarkozyste" sur LCI, dans l'émission "A l'épreuve des faits" le 15 février : 

Kosciusko-Morizet, c'est le troisième choix de l'UMP après M. Fillon et M. Borloo. C'est une image mais elle n'a pas l'ancrage. [...] Le logiciel sarkozyste de Kosciusko-Morizet n'est pas adaptable à Paris.

Ironie de l'histoire: lors de la dernière élection présidentielle, Nathalie Kosciusko-Morizet était critiquée dans son propre camp, pour ne pas être assez sarkozyste. "Sur un spectre du vote bobo-agglo", et donc incompatible avec la campagne de l'UMP, jugée plus à droite.

Sans doute pour faire taire les critiques et à l'approche du premier tour de la présidentielle, Nathalie Kosciusko-Morizet s'en prend aux socialistes, "des bobos parisiens". Des attaques réitérées plusieurs fois par jour, comme le relevait Le Lab.

Un peu plus d'un mois après la défaite de Nicolas Sarkozy, NKM fait néanmoins savoir qu'elle avait fait part de ses "nuances" quant à la ligne politique de Nicolas Sarkozy lors de la campagne. Quitte à s'en prendre directement au très proche conseiller de l'ancien chef d'Etat, Patrick Buisson.

Du rab sur le Lab

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