LA CONFIANCE - Il est plutôt normal que les divers candidats à une élection affichent leur sérénité, d'autant plus que le jour du scrutin approche. Il en est ainsi de la primaire de la droite, dont le premier tour a lieu dimanche 20 novembre et dont les concurrents se veulent tous confiants. Notamment Alain Juppé, qui a fait la course en tête dans les sondages de bout en bout même si les lignes bougent fortement en cette fin de course.
Dans une interview au Figaro jeudi 17 novembre, jour du dernier débat entre les 7 prétendants à l'investiture de LR, le maire de Bordeaux se voit demander s'il appellera à voter pour l'un des deux finalistes au cas où il n'en ferait pas partie. Une question à laquelle il ne répond pas puisqu'il n'y a tout bonnement pas pensé, persuadé qu'il est de se qualifier pour le second tour :
"C'est une hypothèse que je n'ai pas envisagée. Je vous promets d'y réfléchir (rires).
"
D'autres candidats, certes (de moins en) moins bien placés dans les enquêtes d'opinion, ont pour leur part assuré qu'ils rendraient public leur choix en cas d'élimination au premier tour. C'est notamment le cas de Bruno Le Maire.
Mais Alain Juppé n'est pas le seul à être sûr de son fait. Ainsi Nicolas Sarkozy a-t-il d'ores et déjà prévu un meeting d'entre-deux-tours. François Fillon a lui aussi réservé deux salles la semaine prochaine, car "il faut être prêt pour toutes les options". Quant à Alain Juppé, sa confiance vient notamment d'une mobilisation autour de sa candidature qu'il sent "très forte". Au Figaro, il assure :
"Je ne peux pas mettre les pieds dans la rue à Bordeaux, à Paris ou ailleurs sans que des Français viennent m'encourager ou m'assurer qu'ils seront au rendez-vous. Je suis donc serein.
"