GAME OF LAPSUS - Cela ressemble à une compétition dans la compétition. Qui, à droite, se sera fendu du plus beau (ou du plus grand nombre de) lapsus au cours de la campagne pour la primaire ? Valérie Pécresse avait jusqu'ici été discrète dans ce registre. Mais elle fait son entrée au tableau des prétendants de la meilleure langue fourchue jeudi 17 novembre, sur Europe 1.
Soutien d'Alain Juppé, la présidente de la région Île-de-France est interrogée sur la candidature présidentielle d'Emmanuel Macron, annoncée la veille. Et là, c'est le drame. Mélangeant son champion et l'ancien-ministre de l'Économie, elle évoque alors "Alain Macron" :
Quand Valérie Pécresse (@vpecresse) parle d'"Alain #Macron" dans la matinale d' @Europe1#E1Matin#lapsuspic.twitter.com/p0c7WNTjfI
— Le Club Europe 1 (@ClubEurope1) 17 novembre 2016
L'éventuel sens caché de cette méprise peut être trouvé dans le positionnement idéologique du leader du mouvement "En Marche !", dont il se dit qu'il pourrait bien grapiller l'électorat du maire de Bordeaux. Mais chacun se fera son propre avis.
Voilà en tout cas Valérie Pécresse dans la course au lapsus d'or, en compétition avec le désormais culte "François Bayroin" (subtil croisement entre Bayrou et Baroin) partagé par un certain nombre de candidats à droite ou encore les "ministres de gauche" qu'a promis de nommer Jean-François Copé. Mais c'est bien évidemment Nicolas Sarkozy qui tient la corde : entre le camp de migrants "sous le métro Stanislas", "l'aéroport de Notre-Dame-Des-Champs" et le "François Bayroin" qu'il fut le premier à commettre, l'ancien chef de l'État a tout fait pour écraser la compétition...