Primaire PS à Marseille : premiers accrocs, Samia Ghali râle contre l’organisation

Publié à 11h34, le 13 octobre 2013 , Modifié à 13h51, le 13 octobre 2013

Primaire PS à Marseille : premiers accrocs, Samia Ghali râle contre l’organisation
Samia Ghali à Marseille le 6 février 2008. (Maxppp)

Elle s’était fait remarquer en préconisant le recours à l’armée à Marseille. Candidate à la primaire PS de Marseille, dont le premier tour a lieu ce dimanche 13 octobre, pour désigner le candidat socialiste aux municipales de 2014, la sénatrice et maire des quartiers Nord de la cité phocéenne, Samia Ghali, a été la première à râler.

Celle qui est présentée en coulisses par ses adversaires comme la candidate de Jean-Noël Guérini a ainsi appelé ce dimanche matin Jean-Pierre Mignard, le président de la Haute autorité des primaires municipales socialistes (HAP) d'Aix-en-Provence et Marseille, pour lui demander de décaler l’heure de fermeture de certains des 55 bureaux de vote disposés dans quinze lieux.

Aussi se plaint-elle d’un problème d’organisation qui a retardé l’ouverture de certains bureaux de vote. Et notamment dans les quartiers Nord dont elle est l’élue.

Interrogée par i>Télé, la sénatrice socialiste a ainsi pesté :

On a des bureaux où ça a démarré avec une demi-heure de retard dans certains quartiers. J’ai demandé à la Haute autorité qu’on puisse décaler le temps perdu en fin de journée s’il y a des gens qui n’ont pas pu voter.

Selon elle, plusieurs centaines de personnes n’ont pas pu voter ce dimanche matin à cause de l’absence de listes d’émargements. Un premier accroc dans cette primaire ouverture organisée par Paris, la fédération PS des Bouches-du-Rhone étant sous tutelle.

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