Une polémique "irresponsable" lancée notamment par l'UMP à coups de "demi-vérités" ou de "contre-vérités", sans oublier des "propos scandaleux de certains députés qui [...] assimilent les casseurs à des descendants d'esclaves".
La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, interrogée par Le Lab, mercredi 15 mai, à l'occasion du compte-rendu du conseil des ministres, a livré le regard du gouvernement, sévère, sur la polémique lancée par la droite après les incidents du Trocadéro.
Certains membres du parti dénoncent en effet un "deux poids, deux mesures" dans le déploiement des forces policières, estimant qu'il y a eu davantage de CRS et d'interpellations lors des manifestations anti-mariage gay.
Najat Vallaud-Belkacem a expliqué que François Hollande avait tenu à aborder le sujet devant le gouvernement, ce mercredi. Le chef de l'Etat a assuré que les premiers responsables des débordements sont "les casseurs eux-mêmes". Sous-entendu : ni Manuel Valls, ni le préfet de police de Paris dont la droite demande la tête, ne sont à blâmer.
"Le President a tenu à rappeler en conseil que la première responsabilité est celle des casseurs"#pointNVB — Delphine Legouté (@DelphineLegoute) May 15, 2013
Les critiques assurant que trop peu de policiers étaient mobilisés sont, elles, balayées d'un revers de main. Najat Vallaud-Belkacem les considère comme des "contre-vérités" et estime que la mobilisation de 800 forces de l'ordrepour 15.000 participants à la fête est un "ratio important" :
NVB estime que le ratio policiers/personnes rassemblées au Trocadéro était "un ratio important" — Delphine Legouté (@DelphineLegoute) May 15, 2013