Quand Ségolène Royal mettait Emmanuel Macron en garde contre la "méchanceté" des socialistes

Publié à 12h20, le 07 mai 2016 , Modifié à 12h23, le 07 mai 2016

Quand Ségolène Royal mettait Emmanuel Macron en garde contre la "méchanceté" des socialistes
Ségolène Roayl et Emmanuel Macron, ou l'histoire de deux amis qui rient sous cape des critiques de leur famille politique © PATRICK KOVARIK / AFP

VILAIN PS, VILAIN - C'est un peu la plus belle amitié politique du moment. Ségolène Royal - Emmanuel Macron, une friendship story qui dénote dans le petit monde socialiste, alors qu'une grande partie du PS (et à plus forte raison du gouvernement) peste contre les ambitions du ministre de l'Économie.

Sa collègue de l'Environnement, numéro 3 de l'équipe gouvernementale, multiplie à l'inverse les compliments et coups de main envers le remuant locataire de Bercy. C'est qu'elle trouve qu'il lui ressemble beaucoup, lui qui "subit les mêmes attaques" qu'elle en son temps, tout ça parce qu'il est "trop indépendant, trop libre, trop créatif, trop incontrôlable". Du haut de son expérience et de sa candidature tourmentée à la présidentielle 2007, Ségolène Royal avait d'ailleurs prévenu Emmanuel Macron qu'il serait ainsi pris pour cible par Solférino.

C'est ce que révèle Le Parisien, samedi 7 mai. Le quotidien écrit en effet :

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Au moment de lancer 'En Marche !', maman Royal l'avait gentiment averti : 'Tu vas voir, ils vont être méchants avec toi !'

 

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Toujours citée par Le Parisien, la ministre de l'Environnement ajoute :

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Je ne comprends pas qu'on puisse le critiquer, les socialistes ont quand même la dent dure.

 

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De fait, Emmanuel Macron n'a pas été épargné par ce parti dont il n'a pas la carte. Entre son inimitié notoire avec Manuel Valls, la méfiance grandissante de François Hollande et les attaques de différents ministres et cadres du PS, il est pour eux une cible de choix.

Ségolène Royal confirme par ailleurs que la comparaison régulièrement dressée entre elle et lui a du sens. Elle reconnaît en effet des "similitudes", notamment "dans le lien direct avec l'opinion". Et développe :

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Quand j'ai dit [pendant la campagne présidentielle de 2007] qu'il fallait ouvrir les portes et les fenêtres, cela a été d'une violence ! Pourtant, cela reste d'actualité, la preuve.



[...] Le parallèle entre nous est assez juste. Je voulais escalader jusqu'en haut de la montagne, lui c'est... en marche !

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