Le premier cas de conseil municipal refusant, dans son intégralité, de célébrer une union entre personnes du même sexe s'est présenté à Arcangues, dans les Pyrénées-Atlantiques. Interrogée sur ce sujet ce 10 juin sur i>TÉLÉ, Marine Le Pen a fait un parallèle entre ce refus ... et celui de pratiquer l'avortement pour certains médecins.
"C'est malheureux mais c'était prévisible", a-t-elle débuté avant d'invoquer la liberté de conscience des maires et adjoints refusant cette loi :
Vous voyez qu’on est sur un sujet qui touche à des convictions tellement intimes. On est presque dans un parallèle avec l’avortement. Or, les médecins, eux, ont la possibilité de refuser.
Ils ne sont pas élus mais ils travaillent dans l’espace public et ils ont une liberté de conscience.
Et de continuer en fustigeant ce qu'elle nomme - ou tente de nommer - un "lobby gay" :
François Hollande aurait dû permettre une liberté de conscience aux maires comme il s’y était engagé. Mais il s’est rétracté sous la pression d’un micro-lobby lesbien, gay, trans, bi, je sais pas quoi !
Elle conclut en précisant qu'elle "préférerait que la loi soit respectée" mais qu'il s'agit-là d'une histoire de "conscience personnelle".
La veille, Najat Vallaud-Belkacem a déclaré sur RTL que le maire concerné serait passible de sanctions s'il "s'obstinait".