L'UNION - Ils n’ont été que six à dire non. Six députés - trois socialistes et trois écologistes - ont voté contre le projet de loi prolongeant l'état d'urgence le jeudi 19 novembre. Un petit nombre qui illustre le rassemblement de la gauche derrière certaines décisions de François Hollande, après les attentats du 13 novembre. Ainsi, Cécile Duflot a donné son "soutien" au gouvernement pour protéger les Français tandis que Jean-Luc Mélenchon s'est félicité de l'abandon des contraintes budgétaires européennes, tout en regrettant la logique sécuritaire du chef de l'État.
Une situation qu’a évidemment suivie Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste. Alors que le PS reprendra sa campagne le 28 novembre, le patron rue de Solférino veut croire à un rassemblement de la gauche pour les régionales. Auprès du Figaro du 21 novembre, il dit :
"Au-delà de la compétition du premier tour que nous avons toujours combattue, nous ne serons pas seuls. Ce qui était déjà en cours, à savoir l’alliance du second tour, va s’accentuer.
"
Comme le pense un candidat socialiste anonyme, la gauche est "remobilisée" en vue des élections. Une bonne nouvelle pour Jean-Christophe Cambadélis qui prône depuis des mois une "union de la gauche", en créant même un réferendum (contesté ) sur la question.
Toujours est-il que le premier sondage post-attentats, fait par OpinionWay, place le FN en première position avec un PS en deuxième au premier tour. Les Républicains seraient relégués en troisième position.
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