Si vous ne me croyez pas, écoutez Nicolas. Roselyne Bachelot, ancienne ministre du gouvernement Fillon, a voulu défendre son raisonnement selon lequel son ancien collègue Claude Guéant a soit menti, soit volé, dans l'affaire des "tableaux". Après avoir été la cible de nombreuses attaques dans les rangs de l'UMP, la chroniqueuse de D8 persiste et signe. Ce 13 mai 2013 sur Radio Classique, elle invoque le silence de Nicolas Sarkozy dans cette affaire, qui lui donnerait raison :
Je remarque que du côté de Nicolas Sarkozy le silence est assourdissant, et que d'une certaine façon le silence de Nicolas Sarkozy confirme mes propos sur Claude Guéant.
Car s'il avait été sûr de son intégrité et de son innocence, la moindre des choses aurait été de faire au minimum un communiqué.
Il ne l'a pas fait. Cette absence est la confirmation de mes propos.
Voir la vidéo à 3'45 :
Roselyne Bachelot avait estimé, après les explications de Claude Guéant, que l'ancien ministre de l'Intérieur était "soit un menteur, soit un voleur". L'ancienne ministre nie avoir violé la présomption d'innocence, puisque "la présomption d'innocence ne vaut pas jusqu'à l'établissement de la culpabilité mais à partir de la révélation du mensonge". Notons tout de même que Claude Guéant nie avoir menti.