Sarkozy a un nouvel exemple de sondages qui ne font pas l'élection : le président argentin

Publié à 18h15, le 11 mai 2016 , Modifié à 18h17, le 11 mai 2016

Sarkozy a un nouvel exemple de sondages qui ne font pas l'élection : le président argentin
Nicolas Sarkozy ne caracole peut-être pas en tête des sondages, mais tant qu'il a son cheval de gaucho argentin, tout va bien. © THOMAS COEX / AFP

POR EJEMPLO - Il est confiant, Nicolas Sarkozy. Il n'écarte pas totalement l'idée d'une défaite, mais il croit très fort en ses chances. Un élément en particulier alimente son optimisme : les sondages. Ils sont mauvais, et c'est tant mieux.

C'est en effet en s'appuyant sur toute une série d'outsiders qui ont déjoué les pronostics que Nicolas Sarkozy peut regarder ces enquêtes d'opinions avec dédain. Car après le pape François, il prend exemple sur une autre personnalité pour se conforter dans cette façon de voir les choses.

Bruno Jeudy publie, mercredi 11 mai dans Paris Match, les confidences que lui a faites le président de LR lors de son récent voyage en Argentine. Un déplacement au cours duquel lui et sa délégation ont été bien reçus par le président argentin, Mauricio Macri. Au sujet de ce dernier (et de lui-même, donc), l'ex-chef de l'État explique :

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J’étais à Buenos Aires en août 2015 quand Mauricio pointait à la troisième place dans les sondages. La presse ne donnait pas cher de ses chances. Puis il a déjoué tous les pronostics et battu Daniel Scioli, le candidat de Cristina Kirchner [la présidente sortante].

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Tout ça ne veut donc rien dire. Mais il n'est pas pour autant totalement indifférent à cette avalanche de sondages qui le donnent perdant, derrière Alain Juppé. "Plus les sondages se cassent la gueule, plus ils se trompent, plus vous en commandez", râle-t-il auprès du rédacteur en chef de Paris Match. Avant de faire une énième analogie avec le passé, plus courante dans le commentaire de la vie politique :

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J’ai été le plus proche du favori de la présidentielle de 1995 et j’ai vu comment ça s’est terminé. Je revis la période Chirac-Balladur. Vous verrez, les choses vont s’inverser de la même manière.

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Le pape, le président argentin et l'ancien Premier ministre promis à l'Élysée sont donc les exemples criants de son succès à venir. Car ce ne sont pas ces histoires de pourcentage qui font l'élection.

Et s'il n'a cure de ce retard sondagier, Nicolas Sarkozy se rassure avec un autre type de mesure autrement plus significatif à ses yeux : le succès de son livre, La France pour la vie. Toujours cité par l'hebdomadaire, il déroule :

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Les sondages sont irréels. Les milliers de Français qui font la queue pendant des heures pour obtenir une dédicace, eux, sont bien réels.

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Ajoutons simplement en conclusion qu'il n'est plus la peine de rappeler que l'ex qui se rêve en futur n'a toujours pas officialisé sa candidature. Il ira au bout de son come-back et le dit sans détour : "Arrêter ? Pff… Vous rigolez !"



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