Ségolène Royal et Elisabeth Guigou font le même constat : il y a trop de ministres à Bercy

Publié à 11h41, le 13 mai 2013 , Modifié à 11h41, le 13 mai 2013

Ségolène Royal et Elisabeth Guigou font le même constat : il y a trop de ministres à Bercy
Elisabeth Guigou et Ségolène Royal. (Montage via Reuters)

La démission de Jérôme Cahuzac avait ouvert une fenêtre. Mais François Hollande n’en a pas profité pour remanier ni réorganiser Bercy où cohabitent sept ministres. Une hypertrophie à l’origine de nombreux couacs comme le dernier en date autour du rachat de Dailymotion .

Une "zizanie", mot que Ségolène Royal préfère à "couac", à laquelle deux voix fortes de la majorité veulent mettre un terme : Ségolène Royal et Elisabeth Guigou.

Dans son interview accordée ce lundi 13 mai au Monde , la présidente de la région Poitou-Charentes plaide pour "une restructuration nécessaire" :

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Et puis, ce n’est un mystère pour personne qu’il y a des domaines où une restructuration est nécessaire, comme par exemple, la vaste galaxie de Bercy.

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Quant à Elisabeth Guigou, sur LCI, elle a estimé qu’un dégraissage à Bercy serait le meilleur moyen de rendre plus lisible la politique menée par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, pour éviter que ne se poursuivent les prises de paroles multiples et intempestives :

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Si le gouvernement était davantage resserré, on aurait moins ce type de problèmes.

Il s’agit de savoir si sept ministres à Bercy, ce n’est pas trop. C’est une administration puissante, sur lesquelles il faut un vrai patron.

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Un vrai patron ? Officiellement, c’est Pierre Moscovici, ministre de l’Economie et numéro 1 de Bercy qui remplit ce rôle. Si Arnaud Montebourg pointait le clivage entre "le Bercy d’en haut et le Bercy d’en bas" , pour Elisabeth Guigou, ce n’est pas une question de personne, mais véritablement de nombre. 

A croire qu’abondance de biens peut nuire :

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Pierre Moscovici fait très bien son travail. Simplement, il y a sept ministres … Ce n’est pas n’importe quoi mais le gouvernement gagnerait à être resserré sur ce point.

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Début avril déjà, à l’instar de Bruno Le Roux, patron des députés PS, plusieurs élus de la majorité prônaient un remaniement avec un gouvernement resserré . Sans pour autant viser nommément Bercy. 

Du rab sur le Lab

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