Ségolène Royal, l'invitée surprise de la BPI

Publié à 20h09, le 25 mars 2013 , Modifié à 20h20, le 25 mars 2013

Ségolène Royal, l'invitée surprise de la BPI
(Maxppp - Philippe Bruchot)

Parmi les membres de la nouvelle Banque publique d'investissement, une tête sort des rangs et occupe l'espace médiatique. Celle de Ségolène Royal, ancienne candidate socialiste à l'élection présidentielle. L'institution est présidée par Jean-Pierre Jouyet et dirigée par Nicolas Dufourcq, mais c'est la voix de l'élue socialiste qui se fait entendre. 

Nicolas Dufourcq, interrogé par Challenges sur la présence de Ségolène Royal dans le conseil d'administration, indique qu'il ne s'y attendait pas de cette manière : 

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"Ségolène Royal, vice présidente de la BPI, vous aviez prévu le coup ?", lui demande-t-on. Il hésite puis lâche : "Non". Hilarité de la salle. "Mais c'est un faux problème. Nos camarades entrepreneurs ont un besoin physiologique qu'on leur dise qu'ils sont des héros. Si Ségolène royal, avec sa réputatino et sa notoriété, enclenche un discours pro-business en France, c'est une bonne nouvelle". 

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Mais que les choses soient claires : la direction exécutive, c'est lui. Pas la présidente de la région Poitou-Charentes. Il y a un pilote et le reste des tâches est partagé. Il signale : 

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Les fonctions non exécutive et exécutive sont très clairement partagées.

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Invitée du JT de France 2 le 24 février, Ségolène Royal assumait un rôle de porte-parole de la Banque publique d'investissement et estimait être au centre de la bataille pour l'emploi

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En tout cas je suis au cœur du dispositif pour créer des emplois et pour lutter contre le chômage.

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A tel point qu'elle a grillé la politesse au gouvernement à l'heure de communiquer sur les premières signatures de crédits d'impôt compétitivité emploi. Mais promis, Ségolène Royal "n'a pas vocation à rester "à cette place, assurait-elle.

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