Entre eux deux, le Parti socialiste ne veut pas avoir à choisir. Et Marion Maréchal-Le Pen donne en partie raison à Jean Christophe Cambadelis. A l'AFP, la candidate FN en PACA, qui se chamaille régulièrement avec son rival de Les Républicains (voir ici , ici ou là ), Christian Estrosi, reconnaît une "proximité" avec le candidat du parti de Nicolas Sarkozy. Au niveau local tout du moins.
La nièce de Marine Le Pen explique ainsi que la "différence" entre elle et Les Républicains allait principalement se faire dans la "pratique" du pouvoir. Alors qu'un journaliste l'interrogeait sur la proximité entre son programme et celui des Républicains, notamment en matière économique, la députée du Vaucluse, qui tenait une conférence de presse à Paris, a été devancée par deux de ses soutiens venus récemment du parti de Nicolas Sarkozy, Olivier Bettati et Franck Allisio, qui ont en choeur répliqué qu'eux "appliqueraient" le programme.
"Au niveau local, on s'en rend compte de plus en plus" de cette proximité programmatique, a assuré Marion Maréchal-Le Pen, avant de développer que la principale différence réside dans la volonté frontiste de sortir de la monnaie unique :
"Les programmes locaux aux départementales, aux municipales... Vous pouvez demander aux journalistes locaux, vous trouverez que le programme des Républicains est parfois encore plus dur que celui du FN. Vous enlevez l'euro, c'est merveilleux vous avez l'impression que c'est la même chose !
"
"La différence va principalement se faire dans la pratique au niveau local. Le national, c'est différent", a-t-elle tempéré.
Celui qui doit se frotter les mains de cet "aveu", c'est Christophe Castaner. Le candidat socialiste aux régionales en PACA, qui part avec un petit déficit de notoriété par rapport à ces concurrents de droite, a désormais un nouvel angle d'attaque tout trouvé, lui qui estimait qu'avec Christian Estrosi et Marion Le Pen face à lui, il avait deux adversaires "d'extrême-droite" .
[BONUS TRACK] Un dej avec papy
D’après le journaliste de L’Express, Alex Sulzer, Marion Maréchal-Le Pen va déjeuner "la semaine prochaine" avec son grand-père, Jean-Marie Le Pen. Exclu du parti qu’il a fondé, le Menhir met des bâtons dans les roues de sa petite-fille en présentant plusieurs de ses proches sur la liste dissidente d’extrême droite , menée par Jacques Bompard.
MarionMaréchaLePen déjeunera la semaine proch avec son grd-père pr évoquer l'intégration de quelques fidèles s/ les listes ds le 06 et le 13
— Alex Sulzer (@Alexsulzer) 7 Octobre 2015