Stéphane Richard: il n'y a eu aucune remontrance des ministres

Publié à 08h07, le 12 juillet 2012 , Modifié à 08h07, le 12 juillet 2012

Stéphane Richard: il n'y a eu aucune remontrance des ministres
Stéphane Richard, PDG d'Orange (Maxppp)

Qui a parlé de soufflante ? Après la panne du réseau téléphonique d'Orange le 6 juillet au soir, son PDG Stéphane Richard était l'invité de RTL ce 12 juillet. Il assure avoir eu plusieurs "visites de ministres" le soir de la crise, et toutes visaient à "exprimer leur appui personnel".

Au lendemain de la panne, la ministre de l'Economie numérique, Fleur Pellerin, avait pourtant choisi le ton de la fermeté vis-à-vis de Stéphane Richard dans une interview au Journal du Dimanche. Il n'y était pas franchement question d'"appui personnel".

  1. Des visites "de soutien et de solidarité"

    Sur RTL

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    Plusieurs ministres sont venus nous rendre visite le soir de la crise, au PC de crise.

    Je peux vous assurer que c’était plutôt des visites de soutien et de solidarité, certes pour savoir ce qui se passait mais aussi beaucoup pour nous exprimer leur appui personnel.

    Ce n’était pas pour nous faire la leçon.

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    Invité de RTL ce 12 juillet, le PDG d'Orange, Stéphane Richard, est revenu sur la gigantesque panne de réseau du 6 juillet qui a touché 28 millions de clients. Ce sont pas moins de trois ministres qui s'étaient emparé du dossier, sollicitant des audits sur la sécurité des réseaux et montrant leur volonté de reprendre la main sur le secteur des télécoms.

    Le lendemain de la panne, Fleur Pellerin - ministre chargée de l'Economie numérique - avait annoncé  au JDD la convocation de Stéphane Richard pour qu'il lui "présente les conclusions de l'expertise". Elle ajoutait:

    "

    La défaille du réseau n'est pas une option. (...) Un incident de ce type ne doit plus se reproduire.

    "

    Au micro de RTL ce jeudi, Stéphane Richard remet les pendules à l'heure: malgré le ton ferme de la ministre, le gouvernement s'est montré très bienveillant à son égard:

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    Je n’ai pas ressenti de remontrance ou d’agressivité.

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    Risque-t-il sa tête, lui demande Jean-Michel Aphatie. Stéphane Richard esquive par l'humour:

    "

    Oh je risque ma tête tous les jours, c’est le job qui veut ça.

    "

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