Thierry Mandon, sur la liaison Julie Gayet – François Hollande : "S’il est président normal, très vite, il règle tout ça"

Publié à 11h09, le 13 janvier 2014 , Modifié à 11h09, le 13 janvier 2014

Thierry Mandon, sur la liaison Julie Gayet – François Hollande : "S’il est président normal, très vite, il règle tout ça"
photos MaxPPP, montage Le Lab

François Hollande peut-il conserver sa posture de "président normal" après la révélation de sa liaison supposée avec l’actrice Julie Gayet, vendredi 10 janvier, par le magazine Closer ?

Thierry Mandon, député socialiste et porte-parole du groupe PS à l’Assemblée nationale, met en garde le chef de l’Etat contre "le risque" qui existe, "malgré lui", de brouiller son image, et appelle, ce lundi 13 janvier, invité sur RFI, le chef de l’Etat à "clarifier (…) très vite (…) la situation".

Le porte-parole des députés PS martèle son message à trois reprises au cours de l'entretien qui dure une poignée de minutes.

Voici la version intégrale de cette interview : 

#VERSION 1

 

A son intervieweur qui lui demande, en substance, qu’est-le président normal devenu, Thierry Mandon répond ainsi une première fois :

Le président normal), c’est (…) un homme qui peut avoir des coups de cœur, des difficultés de couples, s’il est normal, il peut avoir tout ça. 

Mais s’il est président normal, très vite, il règle tout ça, il clarifie la situation.

Il sera obligé d’en parler au moment qui lui semblera opportun ou .. au moment où il pourra en parler, et on passe à autre chose, parce que on a tous hâte de cela.

# VERSION 2

Quand le chef de l’Etat doit-il faire son annonce ?

Thierry Mandon sous-entend que les choses ne sont pas encore fixées entre le chef de l’Etat et sa compagne, mais que, dès qu’elles le seront, il faudra parler :

C’est des problèmes de couple, et des problèmes de cœur. Pour parler, il faut d’abord que les choses soient calées. 

Donc je pense qu’il attend ou il attendra le moment où il pourra le faire sérieusement.

Ce qui est sûr, c’est qu’il doit le faire une fois, fort, et définitivement, que l’on n’en parle plus !

Les conséquences d’image sur la vie politique, et sur le président peuvent exister, c’est pour ça que, plus vite on règlera cette situation, et mieux ce sera.

# VERSION 3

Les médias devaient-ils parler de l’affaire ? Oui, assure, à contre-courant de son camp, le député PS, "je le comprends". Mais c’est sur "d’autres sujets" que celui-là que Thierry Mandon attend à présent le chef de l’Etat. 

Et pour y arriver, une seule solution : régler la question de la vie privée :

Je suis comme les Français, je suis partagé : (..) on ne peut pas ne pas s’intéresser à cette affaire, d’abord parce que tout le monde en parle, en tout cas dans les médias, et je le comprends parfaitement, et en même temps, ce que j’ai envie de regarder avec le président de la République, c’est d’autres sujets que celui-là.

Je comprends que cette affaire puisse froisser notamment les femmes, mais pas seulement. C’est pour ça qu’il faut vite, vite, vite clarifier la situation, et qu’on passe à autre chose. Mais ça passera par une expression, elle est indispensable.

Du rab sur le Lab

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