Très critiqué à Paris sur Léonarda, Valls aux Antilles fait de l'humour sur les "bouches qu'il faut fermer"

Publié à 21h36, le 17 octobre 2013 , Modifié à 21h57, le 17 octobre 2013

Très critiqué à Paris sur Léonarda, Valls aux Antilles fait de l'humour sur les "bouches qu'il faut fermer"
Captures d'écran Canal Plus.

Il rigole. Mais il est très sérieux. En visite mercredi 16 octobre dans les Antilles en pleine affaire Léonarda, Manuel Valls a assuré avoir "besoin" de serrures "car il y a parfois des bouches qu'il faut fermer".

Toute la journée de mercredi, le ministre de l'Education Vincent Peillon, le président de l'Assemblée, Claude Bartolone, le président du groupe PS à l'Assemblée, Bruno Le Roux et une grande parti du PS ont publiquement critiqué l'arrestation avant expulsion de cette adolescente kosovare lors d'une sortie scolaire. Sans attendre la remise de l'enquête administrative annoncée mercredi.

Alors, à minuit heure de Paris, quand le ministre de l'Intérieur passe devant une serrurerie martiniquaise, il lance devant les caméras, dont celle du Petit Journal qui l'a diffusé sur Canal Plus ce jeudi 17 octobre : 

C'est la maison de la Serrure là ?

Moi j'en ai besoin car il y a parfois des bouches qu'il faut fermer.

 

"Non, il faut qu'on ouvre nos bouches ici", lui répond du tac au tac une habitante. " Ici ? [...] Parlez ! Parlez ! ", ajoute le ministre pour qu'aucun doute ne soit permis sur les véritables cibles de sa saillie, en métropole.

Ce n'est pas la première fois que le ministre de l'Intérieur fait une petite blague très politique devant les caméras. Le 3 octobre, à Paris, le Lab avait assisté au sketch d'un Manuel Valls faisant semblant de téléphoner à Jean-Marc Ayrault pour lui demander l'autorisation de parler aux journalistes.

Du rab sur le Lab

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