Jean-François, peux-tu m'aider avec mes parrainages ? Voici en substance ce qu'a demandé Bruno Le Maire en juillet à son ancien acolyte des "mousquetaires", Jean-François Copé. En vain.
L'Express raconte le 4 octobre que l'ancien ministre de l'Agriculture a tenté d'obtenir un coup de main de l'actuel secrétaire général de l'UMP "lui laissant entrevoir un soutien au second tour". Mais Jean-François Copé n'a rien voulu savoir selon Bruno Le Maire :
Il était tellement persuadé de faire jeu égal avec François Fillon qu'il n'a rien voulu entendre.
Le 21 septembre, Bruno Le Maire a annoncé qu'il avait recueilli les quelques 8.000 parrainages nécessaires pour se présenter à la tête de l'UMP ... mais avec trois jours de retard. Durant sa campagne, il s'était plaint avec force des conditions bien trop difficiles pour réunir les signatures pour un "petit candidat".
Quant à Jean-François Copé, Bruno Le Maire semble sous-entendre que - tout compte fait - il aurait bien eu besoin de son soutien face à François Fillon. Largement devancé dans les sondages, le candidat comptait sur le nombre de parrainages des adhérents pour montrer ses muscles. François Fillon lui a finalement volé la vedette en faisant monter les enchères : le 18 septembre, il annonçait avoir rassemblé pas moins de 45.000 césames.