LE FEU, ÇA BRÛLE - C'est un feuilleton à épisodes qui semble se profiler concernant l'interdiction des feux de cheminée en Île-de-France pour lutter contre les particules fines. Proposée par les équipes de Ségolène Royal, ministre de l'Écologie, la mesure avait finalement été retoquée par la ministre, cette dernière l'ayant jugée "ridicule" en décembre 2014.
Un arrêté préfectoral avait été pris le 21 janvier 2015 pour revenir sur l'arrêté prévoyant l'interdiction.
Mais comme le révèle Le Parisien le 8 juillet, la justice en a décidé autrement. Saisi par l'association Ecologie sans frontières (ESF), le tribunal administratif de Paris vient d'annuler l'arrêté préfectoral en question, désavouant de fait la position de la ministre.
Au quotidien, l'avocat de l'association explique :
"On revient de fait à l'arrêté antipollution qui prévoyait bien de les interdire.
"
Concernant Paris et 435 communes d’Île-de-France, la mesure touche près de cent vingt mille logements. Elle touche aussi le bureau de Ségolène Royal où la cheminée semble bien bouchée.
Suite à cette décision, le cabinet de la ministre a expliqué au Parisien que Ségolène Royal ne comptait pas en rester là :
"La ministre prend acte de la décision du tribunal. [...] Elle a demandé au préfet de région de réviser le plan de protection de l'atmosphère sur ce point.
"
Comme l'explique le journaliste, ceci revient donc à autoriser ces feux de cheminée, conformément au souhait de la ministre, puisque le préfet est "en train d'engager la procédure pour que ce soit effectif avant l'hiver", toujours selon le cabinet de Ségolène Royal.
Sauf que l'association a d'ores et déjà déposé plainte contre X pour pollution de l'air. La suite au prochain épisode.
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