La grosse colère de Nicolas Sarkozy après la révélation de son escapade à Abou Dhabi le 2 février

Publié à 18h15, le 10 février 2015 , Modifié à 15h02, le 11 février 2015

La grosse colère de Nicolas Sarkozy après la révélation de son escapade à Abou Dhabi le 2 février
Nicolas Sarkozy © AFP Stephane de Sakutin

CA M'VENERE - Officiellement, il n'y avait aucun problème à voir Nicolas Sarkozy donner une conférence à Abou Dhabi lundi 2 février, alors même que son parti se déchirait sur les consignes à donner pour le deuxième tour de la législative partielle dans le Doubs. Non, vraiment aucun problème .

Et pourtant, quelle ne fut la colère de Nicolas Sarkzoy lorsqu'il découvrit, dans les colonnes de Marianne, que son escapade aux Émirats arabes unis avait fuité. C'est ce que rapporte le Canard Enchaîné du mercredi 11 février. Selon l'hebdomadaire, l'ancien chef de l'État était un chouia énervé. Il a dit :

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Bande de salopards ! Jaloux ! Minables ! Ils ne me lâcheront jamais ! Est-ce que c'est de ma faute si je suis demandé partout dans le monde ?

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Une colère à destination d'on ne sait trop qui même si Nicolas Sarkozy semble surtout l'avoir mauvaise envers ceux qui ont informé la presse de son déplacement. Des sources que l'ancien président est bien décidé à identifier. Toujours cité par le Canard, il ajoute :

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L'ambassade de France aux Émirats arabes unis ? C'est possible, mais ça m'étonnerait ! L'ambassade n'aurait pas filé l'info à 'Marianne'. Non, ça vient de chez nous, j'en suis sûr !

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Voilà qui ne va pas arranger l'ambiance au sein de l'UMP, déjà bien tendue après le premier tour de la législative partielle dans le Doubs et l'élimination au premier tour du candidat UMP Charles Demouge.

[BONUS TRACK] La stratégie de Sarkozy

"Tout ce que je fais en ce moment, depuis que je suis à la tête de l'UMP, c'est réfléchi, c'est une stratégie", martèle Nicolas Sarkozy, cité dimanche 8 février par le JDD.

Même sa mise en minorité lors du vote à l'UMP sur le "ni-ni" est le fruit d'un savant calcul digne des plus fins stratèges. Cité par le Canard Enchaîné, l'ancien chef de l'État assure qu'il était favorable à la position adoptée mais qu'il a voulu faire croire l'inverse. Il dit :

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J'étais pour le "ni-ni". Mais j'ai fait mine de défendre la ligne anti-FN pour calmer Juppé, Raffarin et NKM.

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