Mardi 16 février, à l'Assemblée, c'est la première séance de questions au gouvernement pour les ministres nommés jeudi 11 février . Des petits nouveaux comme Jean-Vincent Placé et des habitués comme Jean-Marc Ayrault sont là. Interrogé par l'UDI sur ce remaniement, Manuel Valls prend la parole et déroule tout un argumentaire sur la cohérence gouvernementale, les objectifs maintenus. Il explique que rien ne change vraiment en somme. Il déclare :
"La politique étrangère ou la politique de défense du président de la République et du gouvernement changent-elles ? Non.
La politique de sécurité, c'est à dire faire face à la menace terroriste change-t-elle ? Non.
La politique : priorité à la lutte contre le chômage pour l'emploi (...) Allons-nous changer ? Non, bien sur.
La politique d'égalité c'est à dire la priorité à l'école, à l'éducation nationale que nous traduirons par une grande loi sur l'égalité (...) Y a-t-il un changement ? Non.
La mise en oeuvre du grand accord qui a été obtenu à la fin de l'année, la mise en oeuvre de la Cop 21 change-t-elle ? Non. Et à partir du moment où il y a un succès comme celui de la Cop 21, je me réjouis que des écologistes viennent dans ce gouvernement car là est pleinement leur place.
"
Le Premier ministre se veut rassurant et rassuré. Il conclut : " Je pense que la cohérence, l'engagement du gouvernement autour de ces priorités, cet engagement et cette cohérence sont préservées et c'est ça pour moi l'essentiel."
On pourrait imaginer les députés de la majorité debout ou applaudissant même assis leur chef de file. Non, ce seront des applaudissements ... tout juste polis.
Voir l'extrait sélectionné par Le Lab sur France 3 :