GROSSE FATIGUE - Jean-Luc Mélenchon est un homme impliqué. Tellement impliqué que, parfois, lorsque le débat politique le fatigue, il est au bord de la rupture physique comme cela fut le en mars 2014. En ce mois de décembre 2015, juste avant les régionales, la situation n’est pas similaire mais presque.
Alors que l’eurodéputé affirme s’être battu partout pour que des listes de gauche radicale soient rassemblées, ce n’est pas le cas partout.
En cause, ses petits camarades du Parti communiste avec qui les relations sont assez fraîches depuis 2012. Dans un reportage du Monde du 2 novembre, on découvre le quatrième homme de la dernière présidentielle dépité à Creil, en Picardie. Dépité car il vient soutenir Sandrine Rousseau, candidate EELV soutenue par le Parti de gauche, qui affronte notamment la liste du Parti communiste menée par Fabien Roussel. Une situation qui fait dire ceci à Jean-Luc Mélenchon :
"C’est peut-être la dernière station avant le désert. Pour moi, c’est un calvaire.
"
"Globalement excédé" par l’attitude de certains lors de ces régionales, le leader du Parti de gauche se désole qu’aucune alliance de la gauche radicale n’ait pu être faite.
Invité sur RTL le 1er décembre, il estimait que "la partie est plus que compromise" dans la région où Marine Le Pen "se promène" selon lui. Ce qui avait valu cette confidence quant à sa candidature dans la région contre la patronne du FN :
"Et bien maintenant je peux vous en faire la confidence, j’en aurais rêvé mais personne ne me l’a demandé alors vous savez, si vous y allez alors que les autres ne veulent pas de vous, c’est pire que de ne pas y aller du tout.
"
Plus que quelques jours avant que le calvaire "régionales" ne se termine pour Jean-Luc Mélenchon. Avant celui de la présidentielle ?