Selon Valeurs Actuelles, Philippot et Arnautu ne se parleraient plus depuis que le premier aurait traité la seconde de "pute de Le Pen"

Publié à 17h06, le 10 septembre 2015 , Modifié à 17h28, le 10 septembre 2015

Selon Valeurs Actuelles, Philippot et Arnautu ne se parleraient plus depuis que le premier aurait traité la seconde de "pute de Le Pen"
© PATRICK HERTZOG / AFP

Eh bien, ce n'est pas très cordial tout de même au Front national. En tous cas pas entre les pro et les anti-Jean-Marie Le Pen. Certains se sont vus signifier leur suspension du parti pour avoir clamé un peu trop fort leur attachement au patriarche et leur désamour de l'actuelle direction frontiste (cela va souvent ensemble).

D'autres proches du "Menhir" sont encore là mais les contacts avec la présidente et ses numéros deux sont minimes. Bruno Gollnisch, le plus fidèle des soutiens du "Menhir" , ne s'est pas rendu à l'université d'été du FN , les 5 et 6 septembre à Marseille. Marie-Christine Arnautu était bien là, elle. Mais cela ne veut pas dire que les choses sont plus simples pour elle au FN.

Ce jeudi 10 septembre, Valeurs Actuelles raconte que l'eurodéputée, conseillère municipales de Nice et accessoirement soutien de Jean-Marie Le Pen – elle a voté contre son exclusion fin août – ne parle plus à Florian Philippot. En cause, des insultes qu'aurait formulées le vice-président du FN à son encontre. Valeurs Actuelles écrit :

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Marie-Christine Arnautu, une proche de Jean-Marie Le Pen, n'adresse plus la parole à Florian Philippot depuis deux mois, après que le numéro 2 du FN l'eut qualifiée (sic) de 'pute de Le Pen'.

 

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Une remarque pas franchement sympa. Contacté par le Lab, Florian Philippot dément fermement avoir tenu de tels propos. Par SMS, il explique :

 

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Non, totalement faux et pas du tout mon style !

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Quant à savoir si les deux se parlent quand même, le n°2 du FN élude la question, expliquant que cela ne nous "regarde pas". Point final.

La guerre interne entre pro-Jean-Marie Le Pen et anti s'accompagne souvent d'accusations d'insultes. Dans Paris-Match , ce jeudi également, Jany Le Pen raconte avoir tenté, "une fois", de rabibocher le père et la fille, juste avant que le premier ne se fasse exclure du parti qu'il a fondé. "À l'aéroport de Nice, j'ai regardé Jean-Marie qui, dans la salle d'attente, ne disait rien. Saisie d'une impulsion, j'ai pris mon téléphone et laissé un message à Marine : 'Si tu voyais ton père, tu serais bouleversée'. En sortant de l'avion, j'ai lu sa réponse : un SMS d'insultes, d'une violence folle, au ton ordurier. Cette haine ! Elle a des comptes à régler avec son père, à qui elle doit pourtant tout", rapporte Jany Le Pen.

Une version là encore démentie auprès du Lab par Marine Le Pen. 

 

 

 

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