Il y a encore quelques semaines, Julien Clos posait fièrement avec Marion Maréchal–Le Pen.
Merci à @Marion_M_Le_Pen d'avoir été parmi nous hier pour une réunion de travail pour les #Regionales2015#FNpic.twitter.com/vImEH3KfCj
— Julien Clos (@JulienClos) 17 Juin 2015
Ce temps-là est révolu, ce temps où Jean-Marie Le Pen, bien que suspendu alors de son statut d'adhérent du Front national, pouvait encore compter sur quelques marques de respect de la part de militants d'un parti qu'il a créé.
Julien Clos a décidé de rendre sa carte au FN, relève Nice Matin ce lundi 27 juillet. Enfin, rendre, c'est une image. Le secrétaire de la 9ème circonscription des Alpes-Maritimes, président du groupe FN au conseil municipal du Cannet, comme il se présente sur Twitter, a plutôt découpé sa carte d'adhérent et publié l'image sur internet, le tout accompagné d'un "merci" quelque peu ironique à destination de Florian Philippot et Marine Le Pen.
Merci @f_philippot@lepenjm sera vengé et merci @MLP_officiel pour l'intolérable @ma_domergue@NMcannes@GG_RMCpic.twitter.com/TjRi8sJWJQ
— Julien Clos (@JulienClos) 27 Juillet 2015
Avec cet avertissement :
"Jean-Marie Le Pen sera vengé.
"
Sur Facebook , le désormais ex-élu FN se fait plus précis. Concernant Jean-Marie Le Pen, il explique :
"Le voir traîné dans la boue par sa propre fille sous l'influence d'un Philipot qui ne partage en rien nos valeurs, nos convictions ni quoi que ce soit avec nous, m'a fait terriblement mal au cœur.
"
Mais, moins que le cas Le Pen, c'est plus la nomination de Marc-André Domergue comme secrétaire départemental FN des Alpes-Maritimes qui l'a poussé à claquer la porte frontiste. Lui qui a adhéré "au Front National en mars 2007, sous Jean-Marie Le Pen et pour Jean Marie Le Pen" n'a pas supporté de voir un ancien UMP prendre du galon aussi rapidement. Il écrit :
"Je refuse de travailler avec lui et j'irai même plus loin je refuse que mon nom puisse être associé à la destruction pure et simple de notre fédération. J'ai trop longtemps sué, souffert et travailler pour nous développer pour assister ou être complice de son suicide.
"
Julien Clos précise en revanche que son départ n'a rien à voir avec l'investiture d'Olivier Bettati, encore moins avec celle de Philippe Vardon . C'est déjà ça.
À LIRE AUSSI SUR LE LAB :
> Une figure du Bloc identitaire assiste au conseil municipal du Pontet (FN)