Et pendant ce temps, François Hollande s'oppose à Nicolas Sarkozy sur l'Afrique

Publié à 21h31, le 29 novembre 2014 , Modifié à 21h31, le 29 novembre 2014

Et pendant ce temps, François Hollande s'oppose à Nicolas Sarkozy sur l'Afrique
François Hollande et Abdou Diouf © REUTERS/Mamadou Gomis

Avec l'élection du président de l'UMP, on en oublierait presque que l'actualité politique continue, ce samedi 29 novembre. François Hollande est ainsi à Dakar. Et, dans la capitale sénégalaise, le chef de l'État a parlé de… Nicolas Sarkozy. Pas directement, évidemment, mais avec des mots qui font écho à ceux de l'ex-président il y a 7 ans.

Le chef de l'État a ainsi apporté une réponse au discours de Dakar prononcé par Nicolas Sarkozy en 2007. Voici ce qu'il a déclaré :

Je n'oublie pas que l'Afrique, c'est le berceau de l'humanité. C'est l'Afrique qui a fait notre propre histoire, l'histoire de l'humanité. […] Ensuite, c'est l'Afrique qui montre qu'elle va être le grand continent de l'avenir. Parce que c'est ici en Afrique que vont se produire les plus grandes évolutions. L'Afrique est non seulement dans l'histoire mais l'Afrique est, si je puis dire, aussi une partie de notre avenir.

Dans son fameux discours de Dakar de 2007, Nicolas Sarkozy avait avancé que "l'homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire".

En octobre 2012, à la veille d'un déplacement au Sénégal, le nouveau président Hollande avait déclaré dans les colonnes du Monde qu'il n'allait "pas faire un discours pour effacer un précédent". Il aura attendu deux ans pour essayer de le faire plus directement.

[BONUS TRACK]

Décidément, François Hollande a beaucoup pensé à Nicolas Sarkozy à Dakar - à moins que l'on interprète un peu trop la pensée présidentielle. Voici ce qu'il a déclaré, selon plusieurs journalistes présents sur place :

C'est toujours délicat de quitter la vie publique. Il y en a qui ne s'y résigne jamais.

François Hollande ne parlait pas de son ancien adversaire de la présidentielle mais à Abdou Diouf, secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie, qui quitte ses fonctions après douze ans de mandat. 

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