TOUJOURS PAS - Henri Guaino n'a pas changé d'avis. L'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy ne votera pas pour la liste UMP en Île-de-France emmenée par Alain Lamassoure. Et il répond à ceux, Alain Juppé en tête, qui lui demandent de quitter le parti que cette position est "risible et un peu pathétique".
Interrogé le 11 mai dans Le Grand Jury, Alain Juppé avait en effet ouvertement souhaité le départ d'Henri Guaino :
Quand on est à ce point en désaccord avec son propre parti politique, la dignité la plus élémentaire c'est d'en tirer les conséquences.
Le lendemain, sur Europe 1, Jean-François Copé, le président de l'UMP, avait lui aussi montré la porte de sortie à Henri Guaino. "Quand on est minoritaire, il faut accepter d'être minoritaire", ajoutait également lundi 12 mai, Luc Chatel. Marine Le Pen avait même pris la défense du député lors d'un meeting, le 18 mai.
Après avoir dans un premier temps critiqué le "caporalisme politique" ainsi que les "très très grandes ambitions" d'Alain Juppé, le député UMP des Yvelines en remet une couche, jeudi 22 mai, dans un entretien à PublicSénat.fr :
On n’a jamais vu ça. C’est hallucinant. Je ne suis pas rentré dans un couvent, dans le Parti communiste d’Union soviétique du temps de Staline ! Jamais on n’a brandi dans notre famille ce genre de menace. C’est juste parfaitement ridicule. Surtout quand ça vient de ceux qui ont soutenu des candidats non-investis face à un candidat investi pour les municipales. C’est risible et un peu pathétique.
Une allusion au soutien d'Alain Juppé à François Bayrou, à Pau, bien avant que le candidat UMP ne se range derrière Bayrou.
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