L'information est révélée ce 15 mars au détour d'une enquête de Libération consacrée à la nouvelle vie de Jérôme Cahuzac. Un an après la démission du ministre du Budget et ses aveux sur la possession de compte(s) à l'étranger non déclaré(s), le quotidien raconte comment l'ancien membre prometteur du gouvernement a choisi de garder le silence. Avec des phrases d'envie de retour sur la scène publique.
Un retour qui aurait pu se faire par la couverture du glamour Vanity Fair français, dirigé par Michel Denisot.
Libération écrit :
La couverture de Vanity Fair a été envisagée pour son retour sur la scène publique, puis abandonnée pour le moment.
Abandonné également "pour le moment" le projet de livre, annoncé dès avril 2013 lorsqu'il s'était livré à une opération rédemption sur RTL. Il souhaitait alors "expliquer dans quel contexte les choses se sont passées". Une polémique était même née deux mois plus tard sur le montant demandé par Jérôme Cahuzac à l'éditeur Robert Laffont pour cet ouvrage. La somme de 100.000 euros était alors évoquée et démentie par l'ex-ministre. L'éditeur avait même ajouté que rien n'était signé. Finalement, selon Libé, la sortie d'un tel livre-confessions est reporté : "trop prématuré, trop polémique", résume le quotidien.
Celui qui a hésité à se présenter à la législative partielle de Villeneuve-sur-Lot, qu'il avait lui-même engendrée, refuse de s'exprimer directement ou par le biais de son avocat dans Libération. Mais des proches parlent pour lui, souvent de manière anonyme. L'un d'eux a "cru comprendre qu'il avait une piste pour un poste dans le conseil aux entreprises, plutôt basé à l'étranger".
Un autre rapporte cette confidence que lui aurait fait l'ex-ministre pour résumer ses journées :
Je me lève le matin sans savoir ce que je vais faire et je me couche le soir sans avoir rien fait.