Jérôme Lavrilleux s'en prend à François Fillon : "il vaut mieux ne pas le connaître pendant la guerre"

Publié à 15h22, le 04 décembre 2014 , Modifié à 15h31, le 04 décembre 2014

Jérôme Lavrilleux s'en prend à François Fillon : "il vaut mieux ne pas le connaître pendant la guerre"
Jérôme Lavrilleux © PHOTOPQR/VOIX DU NORD/E BRIDE

COLLABO - Ce n'est pas encore la grosse explosion. Mais Jérôme "grenade dégoupillée" Lavrilleux commence néanmoins à lâcher ses coups. Ce jeudi 4 décembre, l'eurodéputé critique longuement, dans Marianne, ses anciens *amis* de l'UMP. Sa cible favorite ? François Fillon.

Jérôme Lavrilleux se délecte de voir l'ancien Premier ministre accusé d'avoir demandé à l'Élysée de "taper vite" sur Nicolas Sarkozy. Et, comme on tire sur une ambulance, il charge celui qu'il décrit comme un "fourbe haineux". Il ajoute :

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Il vaut mieux ne pas le connaître pendant la guerre

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Une attaque déjà utilisée par... Nicolas Sarkozy . "Un type comme ça, presque un ami, qui vous balance aux magistrats, comment ça s'appelait sous l'Occupation ? La collaboration. Oui, Fillon s'est comporté comme un collabo", avait commenté l'ex-président, cité par Le Canard Enchaîné du 26 novembre.

Jérôme Lavrilleux ne boude pas son plaisir. Lui, mis au ban des accusés en marge de l'affaire Bygmalion, se réjouit de voir chuter l'ancien meilleur ennemi de Jean-François Copé.  L'eurodéputé  s'amuse même du passage de François Fillon sur TF1 le 9 novembre. Il dit :

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Il avait bien fait sa raie, il a pris sa voix de Roger Gicquel… Le problème, c’est qu’il a été pris les mains dans le pot de confiture, et qu’il y en avait plein le plateau !

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[BONUS TRACK] De grandes ambitions

Pour Jérôme Lavrilleux, François Fillon "est mort". Politiquement évidemment. Alain Juppé est quant à lui jugé trop vieux pour se présenter à la présidentielle. En revanche, d'autres peuvent nourrir de grandes ambitions, juge Jérôme Lavrilleux. Lui, pour commencer, mais aussi Jean-François Copé dont il fut longtemps le bras droit. "Je souhaite à Jean-François [Copé] le même destin qu’à Chirac, et à moi celui de Juppé…", dit-il à Marianne

Jean-François Copé n'est pas loin d'espérer la même chose. Dans un documentaire diffusé le 23 novembre sur France 2, l'ancien chef de l'UMP le reconnaissait volontiers. "Pourquoi pas 2017 ? Je vais prendre du recul, c'est très important. Mais à partir de décembre, je relance tout", prévenait-il. 

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