#FLOPHEBDO – Après notre Top Hebdo du samedi, voici venir le tant attendu Flop Hebdo dominical, classement des articles les moins lus de la semaine sur Le Lab.
On vous laisse donc une seconde chance de découvrir les cinq articles qui n'ont intéressé personne cette semaine. Le plus gros flop revient à Henri Guaino qui estime que nommer Fatima Allaoui à l'UMP malgré son passé (récent mais caché) à l'extrême droite, c'est quand même moins grave que d'avoir nommé Jérôme Cahuzac ou Thomas Thévenoud au gouvernement.
# 1 : Guaino minimise la nomination de Fatima Allaoui en évoquant Cahuzac et Thévenoud
Nommé secrétaire nationale de l'UMP par Nicolas Sarkozy sur recommandation de Nathalie Kosciusko-Morizet, Fatima Allaoui s'est vue, quatre jours plus tard, retirer ses nouvelles fonctions en raison de son adhésion au Siel, micro-parti d'extrême droite rattaché au Rassemblement bleu marine de Marine Le Pen.
Et pour Henri Guaino, faire des "erreurs" dans le casting, ça peut arriver. Il rappelle d'ailleurs que François Hollande en a commise une ou deux en ce qui concerne ses ministres :
Tout le monde peut faire des erreurs. Moi j'ai vu un président de la République nommer un ministre du Budget qui avait un compte en Suisse, il ne le savait pas. Un secrétaire d'État qui avait la phobie administrative, il ne le savait pas, etc.
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# 2 : Pour Maurice Leroy, le patron de l'UDI Jean-Christophe Lagarde n'est pas taillé pour la présidentielle
D'ordinaire prudent, le moriniste Maurice Leroy attaque violemment Jean-Christophe Lagarde dans une interview publiée sur le site de Paris-Match. Le député du Loir-et-Cher estime notamment que le nouveau président de l'UDI n'a pas les épaules pour concourir à la présidence de la République en 2017 :
Pour être candidat à la prochaine présidentielle, dans le contexte de crise majeure en France et en Europe, il faudra non seulement du charisme, mais de l'expérience. Il n'a ni l'un ni l'autre.
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# 3 : François Hollande, conseiller en mobilisation électorale auprès des élus de sa majorité
2015 sera une année compliquée électoralement pour le PS. Solférino ne prévoit d'ailleurs pas d'embellie sur ce point avant 2017. Mais François Hollande, lui, n'oublie pas les régionales et départementales de l'année à venir. Et pour s'assurer que sa majorité n'ira pas vaincue d'avance, il se fait fort d'aller la convaincre lui-même de croire en ses chances.
Voici ce qu'il a par exemple expliqué à environ 90 sénateurs de gauche, pendant une visite surprise à leur pot de fin de cession, mercredi :
J'ai une certaine expérience des élections. On ne gagne jamais en disant à l'avance qu'on va perdre. Il faut se battre.
Et les élus qu'il a rencontrés cette semaine étaient RA-VIS.
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# 4 : Pour saluer le "dégel" USA-Cuba, Hervé Mariton propose de "boire un Cuba libre au passage"
Hervé Mariton a une façon bien à lui de saluer le "dégel" historique des relations diplomatiques USA-Cuba. Fêtard s'il en est, le député de la Drôme propose un toast tout en symbolique pour l'occasion :
Je connais assez peu Cuba, sauf à y être allé il y a fort longtemps. Cuba si [référence à la une de Libération, ndlr], buvons un Cuba libre au passage, cette belle alliance du Coca-Cola et du rhum, qui montre que deux vertus planétaires ne doivent pas être incompatibles.
Espérons qu'à défaut de lecteurs, Hervé Mariton aura trouvé des compagnons pour trinquer.
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# 5 : Quand un élu socialiste d’Ile-de-France suggère (presque) d’exclure Pierre Moscovici du PS
Au Parti socialiste, s’allier à l’adversaire de droite peut coûter cher. Un candidat qui briserait ainsi la sacro-sainte union de la gauche, sans l’accord de Solférino, pourrait se voir exclu de sa famille politique. Alors pourquoi ne pas appliquer cette règle de fer à Pierre Moscovici ? C’est en substance la suggestion de Roberto Romero, vice-président PS de la région Ile-de-France, dans un tweet publié ce mardi 16 décembre :
.@jccambadelis au PS quand on soutien un parti de droite on est exclu du parti. #commentfaiton@pierremoscovici soutien @samaras_antonis 1/2
— Roberto Romero (@robertoadrian) 16 Décembre 2014
Comme son ancien collègue Guillaume Balas, le maire-adjoint de Bagneux (Hauts-de-Seine) ne digère pas le soutien de Pierre Moscovici au gouvernement du conservateur grec Antonis Samaras (quitte à oublier que l’exécutif compte aussi des socialistes là-bas). Dans ses nouveaux habits de commissaire européen aux Affaires économiques, l’ancien patron de Bercy est en visite de deux jours à Athènes, à la veille d’une élection à hauts risques pour la coalition au pouvoir.
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