Nouveau coup de gueule d’Henri Guaino, qui espérait une primaire pour départager sa candidature et celle de Valérie Pécresse aux régionales

Publié à 21h56, le 05 février 2015 , Modifié à 22h10, le 05 février 2015

Nouveau coup de gueule d’Henri Guaino, qui espérait une primaire pour départager sa candidature et celle de Valérie Pécresse aux régionales
Henri Guaino © PHILIPPE DESMAZES / AFP

La tension ne retombe pas à l’UMP. Après les débats internes volcaniques sur l’opportunité d’appeler à voter PS ou à s’abstenir dans le Doubs, après le trouble jeté par la dernière conférence de presse de Nicolas Sarkozy dans le Golfe, le siège parisien de la rue de Vaugirard a résonné d’un nouveau coup de gueule ce jeudi 5 février. Et pas de la part de n’importe qui, mais d’un spécialiste en la matière : Henri Guaino.

Selon un article du JDD.fr publié ce jeudi soir, l’investiture de Valérie Pécresse ce même jour comme chef de file pour les régionales en Île-de-France a mis en rage l’ex-plume de Nicolas Sarkozy à l’Elysée. Lequel espérait encore une primaire pour les départager, l’ancienne ministre de l’Enseignement supérieur et lui-même. D’après le site de l’hebdomadaire, Henri Guaino a donc claqué la porte de la Commission nationale d’investiture de l’UMP sur ces mots :

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De toute façon, la salle est faite. Je m’en vais !

"

Auprès de L’Express.fr, l'élu des Yvelines a également déclaré, furibard :

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Ce sont des méthodes discutables, ils se sont arrangés à l’avance. Il y a vraisemblablement un droit à l’ancienneté.

"

Une allusion à du néo-député à l’implantation durable de Valérie Pécresse en Île-de-France, dont elle avait déjà brigué la présidence lors des régionales de 2010.

Comme le fait remarquer L’Express.fr, Henri Guaino est pourtant connu pour sa franche opposition à la primaire, système de désignation contraire à l’identité gaulliste, selon l’intéressé. Mais en l'espèce, c'est différent, s'est-il justifié : "Pour des élections locales, c’est plus légitime. Ça a moins d’effets pervers".

Pour Nicolas Sarkozy, patron de l'UMP, ce mini-psychodrame n'est en tout cas pas forcément bon signe. Henri Guaino lui tiendra-t-il rigueur de ce revers ? Ces derniers mois, l'ex-conseil spécial n'a pas hésité à prendre ses distances avec l'ancien président. Dernier épisode en date : Henri Guaino a préconisé de renvoyer FN et PS dos à dos pour la législative partielle du Doubs, alors que Nicolas Sarkozy a fait de l'échec du Front national une priorité.

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