Pour Désir, les affaires de la droite sont l’illustration d’une "période glauque"

Publié à 10h35, le 11 mars 2014 , Modifié à 12h19, le 11 mars 2014

Pour Désir, les affaires de la droite sont l’illustration d’une "période glauque"
Harlem Désir (i>Télé)

MAIS CA, C’ÉTAIT AVANT - A ceux qui prétendent que, depuis l’arrivée de François Hollande, rien n’a vraiment changé, Harlem Désir a une réponse, fortement illustrée par l’actualité. Invité d’i>Télé mardi 11 mars, le Premier secrétaire du Parti socialiste a évoqué les nombreuses "affaires" qui frappent aujourd’hui l’UMP.

Tout cela est révélateur d’un certain nombre de règlements de comptes au sein de la droite. On a vu les écoutes Buisson, on a vu les histoires qui concernaient M. Copé, tout cela jette un regard cru sur des comportements, une période glauque. C’était aussi ça la droite, hier, au pouvoir.

Comprendre : cette période est aujourd’hui révolue. En conséquence, les accusations de ceux qui, à l’instar de Pierre Charon, affirment que l’actuel président était forcément informé du placement sur écoute de son prédécesseur, sont infondées selon Harlem Désir.

S’il y a une chose qui a changé depuis l’arrivée de François Hollande au pouvoir c’est bien que la justice est indépendante, que la séparation des pouvoirs est respectée.

Le premier secrétaire du PS va même jusqu’à parler d’"hystérisation autour de Nicolas Sarkozy qui viserait à en faire une victime d’un côté et à mettre en cause François Hollande de l’autre".

Cela n'est jamais arrivé qu'un ancien président soit cité dans autant d'affaires. C’est lui qui est en cause. Le président de la République, dans cette affaire, est juste garant du bon fonctionnement des institutions et il n’avait pas à être informé. 

Du rab sur le Lab

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