QUI VEUT DÉBATTRE ? Bruno Le Maire veut montrer que la *très* probable et imminente candidature à la tête de l'UMP de Nicolas Sarkozy ne changera rien à ses propres intentions. Dans une interview livrée au Figaro ce 13 septembre, le député propose l'organisation de deux débats publics entre futurs candidats à la présidence du parti, candidats qui doivent se déclarer avant le 30 septembre pour un congrès fin novembre :
"Pour les deux mois qui restent, il faut - pour que cette élection soit un succès - que nous ne fuyions pas le débat. Je veux que ce débat soit serein et respectueux entre les candidats. J'en prends l'engagement. Mais il doit avoir lieu. C'est pourquoi je propose que deux débats publics soient organisés sur les questions que nous avons toujours refusé de poser depuis deux ans. Quel parti ? Pour quel projet ?
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Sur l'air du "où est le problème", Bruno Le Maire assure qu'il "se réjouit de la candidature de Nicolas Sarkozy", toujours profitable dans sa grande obsession du "débat". Mais lorsqu'il dépeint le candidat idéal pour la présidence du parti, on peut lire entre les lignes le contre-portrait de l'ancien chef de l'Etat.
Ainsi Bruno Le Maire dit ne pas vouloir "de grand chambardement qui mettra le parti par terre", alors que l'on a appris que l'ex-Président projetait de changer le nom de l'UMP et d'en appeler à la fusion avec l'UDI .
Le député souhaite également "un président totalement disponible et engagé au service des militants". Là encore, selon les propos rapportés dans la presse , Nicolas Sarkozy ne compte pas abandonner ses conférences à l'étranger s'il est élu à la tête de l'UMP.
Enfin, Bruno Le Maire réclame que la lumière soit faite sur l'utilisation des cotisations des militants alors que la campagne 2012 de Nicolas Sarkozy est dans l’œil du cyclone, liée à l'affaire Bygmalion .
Pour l'heure, et avant la prise de parole de l'ancien président de la République, seul Hervé Mariton est l'autre candidat déclaré à l'élection pour la tête du parti.