Sur "l'éthique personnelle", Bruno Le Maire "sort du lot", estime le frontiste Louis Aliot

Publié à 17h15, le 23 octobre 2014 , Modifié à 17h26, le 23 octobre 2014

Sur "l'éthique personnelle", Bruno Le Maire "sort du lot", estime le frontiste Louis Aliot
Louis Aliot, député européen Front national, et Bruno Le Maire, député UMP de l'Eure. (Photos MAXPPP)

Tandis que les ralliements à Nicolas Sarkozy se multiplient - le proche de Xavier Bertrand Gérald Darmanin , les fillonistes Valérie Pécresse ou Eric Ciotti ... Bruno Le Maire, l'un des deux challengers de l'ancien président à la tête de l'UMP, a enregistré un soutien pour le moins inattendu.

Dans l'hebdomadaire Le Point daté du 23 octobre, on apprend en effet que le député européen Front National, par ailleurs N.2 du parti, Louis Aliot, est assez fan de l'ancien ministre de l'Agriculture.

C'est notamment son éthique que le compagnon de Marine Le Pen salue :

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Sur la question de la pratique des institutions et l'éthique personnelle, Le Maire sort du lot. A l'UMP, c'est celui qui semble le plus clair et le plus sincère.

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Bruno Le Maire a toujours marqué sa distance avec le Front National, expliquant en 2012 que le parti était "une menace pour la droite républicaine et le centre", et assurant un an plus tard qu'il ne voterait "jamais" pour le Front national lorsque François Fillon entaillait le principe du Front républicain anti-FN

Pas de quoi décourager Louis Aliot qui persiste :

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Enfin un qui est prêt à risquer quelque chose pour ses idées politiques !

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Le député européen salue notamment la décision de Bruno Le Maire de démissionner de la haute fonction publique  pour protester "contre l'esprit de caste".

Seul bémol, aux yeux de Louis Aliot :

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Il est dans le mauvais parti politique.

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[BONUS TRACK] AH NON, PAS LA HAUTE-LOIRE

Bruno Le Maire, qui affronte Nicolas Sarkozy et le député de la Drôme Hervé Mariton pour la présidence de l'UMP en novembre prochain, poursuit son tour de France.

Jeudi 24 octobre, il sera dans la Drôme, le fief de son adversaire, explique Le Point. En revanche, un territoire résistera encore et toujours à Bruno Le Maire : la Haute-Loire.

Bruno Le Maire "refuse" en effet de visiter le département, affirme Le Point, car la fédération y est tenue par son ennemi Laurent Wauquiez, un autre rallié à Nicolas Sarkozy après un passage aux côtés de François Fillon.

Ce ralliement a d'ailleurs fait grincer des dents chez les Sarkozystes historiques. Outre Nadine Morano, qui l'aurait qualifié de "crevure", Brice Hortefeux s'en est amusé en ces termes, toujours selon Le Point :

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Il a retrouvé sa position favorite : à 67 centimètres maximum de Nicolas !

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