"Une petite pétasse de Libération" : attaque signée Gilles Bourdouleix après une nouvelle polémique sur les gens du voyage

Publié à 07h31, le 17 mars 2015 , Modifié à 07h55, le 17 mars 2015

"Une petite pétasse de Libération" : attaque signée Gilles Bourdouleix après une nouvelle polémique sur les gens du voyage
Gilles Bourdouleix après avoir lu le titre le Libé le concernant. © JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP

NOMS D'OISEAUX - Gilles Bourdouleix et les Roms, c’est une longue histoire. Une histoire qui lui a coûté sa place à l’UDI. Mais, lundi 16 mars, c’est contre une journaliste de Libération que le député-maire de Cholet s’est emporté au conseil d’Agglomération, comme le rapporte Ouest-France.

Président de l’Agglo choletaise, Gilles Bourdouleix a été à l’origine d’une nouvelle polémique sur les Roms en décidant de fermer une aire d’accueil de gens du voyage, comme le relayait Libé le 10 mars. Ce qui lui a valu d’être qualifié par la journaliste de "maire anti-gens du voyage".

Et l’édile, qui n'a visiblement pas apprécié d'être présenté ainsi, de lui répondre publiquement par des mots doux :

Contrairement à ce qu’a écrit une petite pétasse de Libération, je ne suis pas un maire anti-gens du voyage. Je suis seulement un maire qui attend que la loi soit respectée partout et par tout le monde.

Pourtant, les précédents de Gilles Bourdouleix sur le sujet sont lourds. Comme l’avait relayé le Lab, en juillet 2013, celui qui était alors député UDI avait lancé, à propos des gens du voyage :

Comme quoi, Hitler n’en a peut-être pas tué assez…

Condamné en appel à 3.000€ d’amende pour ces propos malgré ses justifications a posteriori, Gilles Bourdouleix avait également été contraint de démissionner de l’UDI et d’en quitter le groupe parlementaire pour siéger avec les non-inscrits.

Et dans ces polémiques, les journalistes sont sa cible préférée. Ainsi, après ces propos sur Hitler et les Roms, Gilles Bourdouleix s’en était pris aux journalistes dans son journal municipal, les accusant d’un "acharnement ignoble" et d’atteindre "les sommets de l’ignominie". Rien de moins.

Du rab sur le Lab

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