OBSTINÉ - Le député UMP Patrick Hetzel est décidément très fâché avec les couleurs du site de l'Elysée. Fin août, il avait interpellé Jean-Marc Ayrault dans une question écrite pour connaitre les raisons de l'abandon du traditionnel bleu, blanc et rouge depuis l'arrivée de François Hollande. Comme le relève le Huffington Post, malgré la réponse des services de Matignon, il persiste. Et veut désormais connaitre le coût de ce changement.
Le 24 septembre, ces mêmes services du Premier ministre ont expliqué à Patrick Hetzel que le code couleur bleu-blanc-rouge n'avait pas disparu au profit du noir, comme l'assurait alors le député. Il lui conseillait même de mieux régler son écran d'ordinateur :
Un écran d'ordinateur mal réglé peut faire prendre le bleu nuit pour du noir.
Le 8 octobre, Patrick Hetzel revient à la charge dans une nouvelle question écrite. Il s'interroge désormais sur "ce qui a motivé la Présidence de la République pour changer d'identité visuelle". Extrait de sa question à destination du Premier ministre :
À une récente question sur ce sujet, le Premier ministre lui a répondu que cela était probablement dû à un problème de réglage de l'ordinateur : le bleu est un bleu très foncé et en aucun cas du noir. Dont acte.
Toutefois cela interroge sur la manière dont la communication de la Présidence de la République est gérée.
Il souhaite donc connaîtrel'extrait du "brief" transmis à l'agence de communication pour effectuer son travail d'une part et ce qui a motivé la Présidence de la République pour changer d'identité visuelle d'autre part.
Le député UMP du Bas-Rhin demande enfin de connaitre le "coût financier de ce changement de style".
Le nouveau site de l'Elysée a été lancé le 17 décembre 2012 après avoir été entièrement refondé, couleurs comprises. Trois agences ont travaillé sur le projet (Textuel La Mine, Spintank et Temesis) pour un total de 50.000 euros, expliquait l'Elysée à l'époque.
Cette refondation, qualifiée de "low cost", avait par ailleurs fait disparaitre les archives des anciennes présidences.