LA RUPTURE - Les militants UDI réunis lors d’un congrès à Versailles ce dimanche 20 mars ont refusé à 66,56 % que leur parti participe à la primaire organisée par les Républicains en vue de la présidentielle de 2017.
Jean-Christophe Lagarde a lui-même milité contre cette participation après l’échec d’un accord sur les législatives de 2017. Le président de la formation centriste, qui demandait "entre un quart et un tiers" des investitures ainsi que "le refus d’alliance avec le FN", a regretté sur France Info ce 20 mars qu’il n’ait "pas été possible de discuter avec les Républicains de la façon dont on pouvait construire cette majorité". Le 9 mars, il avait déjà annoncé que l'UDI ne participerait pas à la primaire, notamment en raison de divisions internes trop fortes.
Nicolas Sarkozy avait pourtant tout essayé pour garder les centristes avec lui en proposant le 15 mars la création d’un groupe de travail commun . Si toutefois LR et UDI trouvaient un accord sur les législatives, 46,94 % des militants seraient favorables à une candidature UDI unique à la primaire, contre 46,83 % pour une liberté de candidatures.
En cas d'accord avec LR, 46,94% pour qu'il y ait un seul candidat UDI à la #primaire, 46,83% pour une liberté de candidatures #CongrèsUDI
— Caroline Vigoureux (@CaroVigoureux) March 20, 2016
Centriste un jour, centriste toujours, Jean-Christophe Lagarde n’exclut pas de soutenir François Bayrou en 2017 dans le cas où le patron du MoDem se présenterait. Sur France Info, il a annoncé :
"La question d’un soutien se posera, même si beaucoup de nos amis n’ont pas oublié son appel à voter Hollande en 2012.
"