Départementales : le gouvernement met en avant la "résistance" du PS

Publié à 20h47, le 29 mars 2015 , Modifié à 21h00, le 29 mars 2015

Départementales : le gouvernement met en avant la "résistance" du PS
Najat Vallaud-Belkacem et Stéphane Le Foll © Monbage Le Lab via AFP

PROUVE QUE TU EXISTES - La gauche et le PS subissent une sérieuse défaite. En perdant environ la moitié des départements qu'elle contrôlait jusqu'ici, la gauche au pouvoir voit donc la droite récupérer la domination territoriale au niveau des départements, à la faveur des départementales, dimanche 29 mars. L'alliance UMP-UDI-Modem contrôlerait entre 64 et 70 départements, selon les estimations des différents instituts de sondage.

Quelques minutes avant les résultats, Jean-Christophe Cambadélis avait promis un "discours de vérité" devant ces résultats. À Matignon, on assurait également qu'on ne serait "pas dans le déni" et qu'on "assumerait la défaite". Ce "discours de vérité" et se voulant réaliste, plusieurs ministres ont été chargés de le diffuser dans les médias rapidement après l'intervention de Manuel Valls. Contrairement au premier tour, donc, où les membres du gouvernement avaient été priés de se faire discrets pour laisser la primauté du message au Premier ministre.

Sur France 2, Stéphane Le Foll et Najat Vallaud-Belkacem ont tous deux mis en avant la "résistance" du PS lors de ce second tour. Le porte-parole du gouvernement reconnaît certes "un recul très net" mais préfère retenir la "résistance très claire de la gauche et du PS" :

C'est un recul net, comme l’a dit le Premier ministre. Ce recul aboutit à une résistance très claire de la gauche et du PS. Ces résultats ne sont pas bons, mais ils sont au-delà de ce que nous pouvions anticiper. On a connu des difficultés extérieures fortes, profondes, pour redresser ce pays, ça prend un peu de temps. 

Même message de la part de la ministre de l'Éducation nationale :

La vérité, c'est que nous avons résisté ce soir  avec les départements que nous avons su garder.

Le patron du PS a également développé cet argumentaire. Depuis la rue de Solférino, Jean-Christophe Cambadélis a expliqué :

 

Le PS recule nettement dans l'implantation départementale, il est inconcevable de ne pas le noter. [...] C'est un recul d'implantation sans être une débâcle. La gauche, divisée au premier tour, s'est remarquablement rassemblée au deuxième tour face à la droite et l'extrême droite qui ont fait bloc.

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