Ils avaient prévenu : ils ne se tairont plus . Alors qu'ils étaient restés discrets dans l'entre deux-tours, les frondeurs ont décidé de publier un "contrat de rassemblement de toute la gauche" dimanche 29 mars. Le tout après les résultats du second tour des élections départementales où la gauche perdrait la moitié de ses départements . Un texte relayé par Pouria Amirshahi, député PS frondeur sur son blog .
Dans leur introduction, les députés frondeurs affirment d'emblée que "continuer sans rien changer, c’est sous-estimer l’ampleur du choc politique."
Le texte présente un plan en trois points pour ce nouveau "contrat de rassemblement".
Un "plan pour la République" est d'abord avancé avec des mesures de soutien dans l'éducation et le logement. Les députés réclament de se focaliser d'abord sur les "territoires en difficultés" avec notamment une "arrivée en grand nombre d'enseignants et des acteurs de l'éducation". De plus, les députés réclament une stricte application de la loi ALUR.
Puis, les frondeurs réclament un "redéploiement des sommes accordées aux entreprises sans contrepartie à travers le CICE". C'est une vieille revendication des frondeurs, *plutôt mécontent* de la politique économique des frondeurs. D'ailleurs, leurs propositions vont dans le sens d'une nouvelle politique économique : "bouclier du pouvoir d'achat" pour les salariés, fonctionnaires et retraités des catégories populaires, augmentation des bas salaires et un élargissement du RSA pour les jeunes.
Enfin, les députés PS proposent de "remettre le Parlement au centre du jeu démocratique" en réclamant au gouvernement de ne plus utiliser le 49-3, comme cela fut le cas pour la loi Macron .
Interrogé par iTélé, Christian Paul a confirmé les idées avancées dans le texte qu'ils ont publié dès 20h le dimanche 29 mars :
"C'est un appel pour un contrat de rassemblement, pour rassembler les français qui sont dans le doute et les forces de gauche. C'est nécessaire pour faire réussir la gauche au pouvoir. Ce contrat de rassemblement, c'est pour resserrer les liens entre le PS et l'ensemble des forces de gauches. [...] ll faut un plan pour la République pour plus d'égalité et soutenir investissement public et privé.
"
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