LA ROUTINE - Mardi 22 mars, la Cour de cassation a décidé de valider – en grande partie – les écoutes téléphoniques de Nicolas Sarkozy dans l'enquête dans laquelle il est mis en examen pour corruption . Une décision qui ouvre la voie à un possible procès pour l’ancien chef de l’Etat.
Mais le "boss" de Les Républicains ne s’affole pas. Il s’est dit "serein" et "déterminé" jeudi 24 mars dans l'émission "Face aux chrétiens" sur KTO. Il dit :
"Il en sera pour ce dossier comme pour les autres. Je suis serein parce que je sais que je n'ai rien à me reprocher, tout le monde le sait, et je suis déterminé.
"
Alors qu’il n’a pas encore officiellement lancé sa campagne pour la primaire de la droite, cette affaire pourrait lui compliquer la tâche. Certains de ses proches ne cachent d’ailleurs plus leurs inquiétudes après cette nouvelle décision de justice.
Interrogé sur les conséquences des mises en cause judiciaires dont il est l'objet sur son éventuelle candidature à la primaire de la droite, l'ancien chef de l'Etat souligne qu'il n'a "ni plus ni moins de droits que les autres". Il balaie ensuite cette affaire, en se disant "habitué à tout ça".
"Depuis quatre ans, je suis bien habitué à tout ça et je me suis fait une raison : être calomnié puis, à chaque fois, en sortir blanchi. Parce que rien ne peut empêcher la vérité. Au fur et à mesure, tous les dossiers montés se sont effondrés. Il en sera pour ce dossier comme pour les autres.
"
Dans des propos tenus à Châteauroux dans la journée et rapportés par Le Figaro et Le Parisien vendredi, il a aussi rappelé qu'il "a déjà passé 85 heures" devant les juges d'instruction depuis 2012. "Sur le fond, je n'ai toujours pas compris ce que l'on me reproche", assure-t-il encore, cité par Le Parisien.
Rappelons ici que dans l'enquête sur laquelle la Cour de cassation s'est prononcée, Nicolas Sarkozy est soupçonné d'avoir tenté d'obtenir des informations couvertes par le secret auprès du magistrat Gilbert Azibert.