NOT A GROGNASSE - Bernadette Chirac a le ballottage narquois. Interrogée par un journaliste d'Europe 1 le 22 mars, elle joue avec ironie sur son image de femme sévère :
"- Europe 1 : Ce soir vous avez le sourire !
- Bernadette Chirac : Pourquoi, vous pensez que j'ai l'air grognasse quelques fois?
"
Un sourire chez la suppléante au ticket UMP dans le canton de Brive-centre qui masque peut-être une déception : son binôme a frôlé la réélection au premier tour (49,46%). Conseillère générale de Corrèze pendant plus de 35 ans, Bernadette le dit avec la voix tremblante :
"[La Corrèze] c'est devenu ma terre.
"
Alors, quand elle entend dire que ce département est celui de François Hollande, son sang ne fait qu'un tour. Ce département, c'est celui de son mari, comme elle l'affirme à une journaliste de Paris Match :
"La #Corrèze ce n'est pas le département de @fhollande ! Il est normand. C'est un parachuté. Mon mari lui est corrézien." B.Chirac
— Mariana Grépinet (@MarianaGrepinet) 22 Mars 2015
Car pour l'ancienne Première dame, il est impensable de ne pas associer le département au nom des Chirac. Un commentaire qui ne fait que confirmer une animosité entre la conseillère générale depuis près de 36 ans et le chef de l'Etat. Absente lors de la dernière visite de François Hollande à Tulle, irritée de voir qu'elle "n'existe pas" pour lui et surtout très remontée quand son canton avait été supprimé en 2014.
À cette occasion, Bernadette Chirac avait prévenu :
"Je dirai vraiment ce que je pense.
"
Un passage isolé par Le Lab :