Le feuilleton Gilles Bourdouleix continue. Après avoir tenu des propos évoquant Hitler face à des gens du voyage, le député-maire de Cholet devait être exclu de son parti, l'UDI, ce mercredi. Mais mardi, le parti de centre droit avait annoncé l'impossibilité de l'exclure aussi vite, pour des raisons statutaires.
Résultat, ce mercredi soir, dernier rebondissement, c'est Gilles Bourdouleix qui démissionne du mouvement, a annoncé la direction du parti.
C'est par une lettre envoyée à Jean-Louis Borloo depuis son lieu de vacances, précise l'entourage du député au Lab, que le député a fait savoir au patron de l'UDI qu'il se retirait du mouvement.
La décision de l'élu, qui ne quitte pas le groupe à l'Assemblée nationale, a été rendue publique alors que le comité exécutif de l'UDI se réunissait à l'Assemblée nationale. Le groupe UDI à l'Assemblée nationale avait fait savoir mardi qu'il attendrait la décision du parti pour l'exclusion.
Il suffit désormais à Jean-Louis Borloo d'envoyer une lettre au président de l'Assemblée nationale pour lui notifier, s'il le souhaite, l'exclusion du groupe de Gilles Bourdouleix.
La suite du feuilleton peut désormais être judiciaire pour Gilles Bourdouleix. Une enquête préliminaire pour "apologie de crime contre l'humanité" a été ouverte à la suite de ses propos et ce délit est passible de cinq ans de prison et de 45.000 euros d'amende.