MAINTENANT QUE JE SUIS (PRESQUE) ELU, ON CHANGE LES REGLES - Dans une interview au Monde, publiée le 16 octobre (accessible en zone abonnés ici), le futur premier secrétaire du PS Harlem Désir détaille sa volonté de changer le mode de désignation.
Un mode de désignation qui fait grincer des dents au sein même de la gauche... et qui assure son élection à la tête du parti.
En juin dernier, un cadre du PS parlait comparait la succession de Martine Aubry à "une désignation de couloirs à la chinoise" ; Jean-Jack Queyranne, président socialiste de la région Rhône-Alpes disait craindre, début septembre, un "processus à la nord-coréenne".
Je comprends les questions concernant le mode de désignation du futur premier secrétaire. Il faut en tirer les leçons.
Je souhaite proposer aux militants une modification du mode de désignation. Je veux revenir à l'esprit de la réforme conduite par Lionel Jospin en 1995, c'est-à-dire au vote direct.
Rien ne doit donner le sentiment d'un verrouillage ou de combinaison internes.
Verrouillage, un des mots opposés à la motion de Martine Aubry, soutenue par Jean-Marc Ayrault et François Hollande, dans la lignée de la contribution "commune et exclusive" proposée par l'ancienne première secrétaire et le Premier ministre.
Harlem Désir poursuit et explique souhaiter qu'à l'avenir :
[...] il n'y ait pas de limitation des candidatures.
[...] Nous sommes le parti des primaires [...]
>> L'interview en intégralité, en zone abonnés, à retrouver ici.