"Je fais de la politique comme je veux, je dis ce que je pense" affirme Henri Guaino dans un article qui lui est consacré dans l'hebdomadaire Marianne paru samedi 11 août.
Dans cet article, intitulé "Guaino, le bouffon sans roi", le député UMP des Yvelines répond à ses nombreux détracteurs : "les gens normaux, ceux qui me parlent dans la rue, me trouvent posé et courtois, un homme qui veut débattre. Les imbéciles qui ricanent sur le web, je m'en fous".
L'ancienne plume de Nicolas Sarkozy fait également un parallèle entre Jacques Chirac et François Hollande : "Deux hommes, des arrangements, des compromis, de la France des notables, qui n'ont jamais compris le gaullisme".
Pas de "place spéciale" pour lui
Que va faire l'UMP de cet ancien conseiller spécial qui a perdu son champion ? Marianne a posé la question à Christian Jacob, patron du groupe UMP à l'Assemblée. Réponse de ce proche de Jean-François Copé, secrétaire général du parti : "il est sympathique mais un député parmi les autres, pas un cas particulier à qui on donnerait une place spéciale".
Rappel des épisodes précédents, à lire aussi sur Le Lab :
> Sa tentative d'approche de François Fillon pour la bataille de l'UMP
> Après la commémoration de la rafle du Vel d'Hiv, il déclare sur BFM , "Peut être que M. Hollande se sent plus proche de la France des notables apeurés qui se sont précipités à Vichy après l’armistice ?"
> la marraine lepéniste de son fils
> "A la place de Roselyne Bachelot ? Je me suicide."
> Sur son bureau à l'Assemblée, il se plaignait "je pourrais être dépressif quand je vois le cagibi dans lequel je travaille !". Il persiste et signe en déclarant dans Marianne "Oui, ce sont des conditions dégueulasses, et il faut bien que quelqu'un le dise !"
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