IRFM : Pour Sandrine Mazetier, contrôler les frais des élus est "concrètement impossible"

Publié à 06h45, le 14 septembre 2012 , Modifié à 08h47, le 14 septembre 2012

IRFM : Pour Sandrine Mazetier, contrôler les frais des élus est "concrètement impossible"
Sandrine Mazetier, le 27 septembre 2010. (MaxPPP)

IRFM - Trois militants de l'ONG Avaaz se sont déguisés en singes, mardi 11 septembre, devant l'Assemblée Nationale, afin de demander la transparence sur l'indemnité pour frais de mandat (IRFM). Une indemnité de 6.412 euros mensuels que percoivent les députés sans devoir fournir de justificatifs.  

Réaction des députés :

Pour la vice-présidente de l'Assemblée Nationale, Sandrine Mazetier (PS), citée parLe Figaro, Il est "infaisable d'anticiper les dépenses et rien ne serait vérifiable". L'idée d'un contrôle précis serait donc selon la députée de Paris "concrètement impossible" même si elle "comprend cette demande".

Razzy Hammadi, député socialiste de Seine-Saint-Denis est également contre : "Je ne vois pas pourquoi je devrais justifier qui je vois et dans quel lieu. Je suis pour la transparence mais en même temps je veux être efficace et indépendant".

En juillet, le député centriste Charles de Courson avait vainement réclamé "la fiscalisation de cette indemnité". 

Selon une information de Médiapart mise en ligne le 6 août, les trois questeurs de l’Assemblée nationale chargés de la gestion financière du Palais Bourbon devraient mettre fin, en 2013, à cette "facilité".

Invité de BFMTV, une semaine plus tard, Thierry Mariani, député de la Droite populaire, s'est dit hostile à "une transparence qui ressemble de plus en plus à de l'inquisition".

En mai, Pascal Terrasse, député socialiste de l'Ardèche, s'était fait épingler pour ses "vacances aux frais de l'Assemblée".

Du rab sur le Lab

PlusPlus