PROVOC’ – Nicolas Sarkozy est en plein plan média pour sa rentrée 2016. La bonne excuse pour arpenter quelques plateaux TV : la sortie de son livre La France pour la vie (non non, n'y voyez pas une entrée en campagne pour la primaire ). Après avoir parlé au JDD, le président de LR a fait une interview intimiste dans Sept à Huit sur TF 1 et sera dans C à vous sur France 5 jeudi 28 janvier pour le jour de son anniversaire.
Mais il y a une matinale où on ne le verra vraisemblablement pas, c’est celle de Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV et RMC. Pourtant, à en croire le journaliste vedette de la chaîne, l’ancien président lui avait promis, "les yeux dans les yeux", de venir . Une promesse qui n’engageait que celui qui l’a écoutée visiblement. Mais une promesse non tenue qui agace Jean-Jacques Bourdin surtout.
Alors, dimanche 24 janvier, tandis que Nicolas Sarkozy assurait sur TF1 que les déserteurs reviendraient "bientôt" à ses côtés, Jean-Jacques Bourdin s’est fendu d’une série de tweets provocateurs pour défier le très probable candidat à la primaire de venir chez lui. Et de pointer son manque de courage tout en s’interrogeant naïvement :
"Veut-il éviter certaines questions ? Peu courageux…
"
N Sarkozy ne passe pas sur RMC et BFM à8h35 pour sa promo. C'est son choix, mais veut il éviter certaines questions? Peu courageux...
— Jean-Jacques Bourdin (@JJBourdin_RMC) 24 Janvier 2016
Et d’enchaîner :
Le gout de la revanche ne fait ni une conviction, ni une politique..
— Jean-Jacques Bourdin (@JJBourdin_RMC) 24 Janvier 2016
Avant d’affirmer qu’il se "moque" que Nicolas Sarkozy tienne son engagement puisque "d’autres assument le rendez-vous" (mais en parle quand même) :
Et je me moque qu'il vienne ou pas d'autres assument le rendez vous..
— Jean-Jacques Bourdin (@JJBourdin_RMC) 24 Janvier 2016
En mars 2015, Jean-Jacques Bourdin avait proposé en direct à Marine Le Pen de revenir débattre sur son plateau face à Nicolas Sarkozy. Un Nicolas Sarkozy qui avait décliné l’invitation à débattre avec la présidente du FN.
En 2012, en pleine campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy s’était rendu dans la matinale de BFM TV. Et avait subi, comme d’autres avant ou après lui, l’interview saignante de Jean-Jacques Bourdin, se montrant alors approximatif sur le nombre de soldats français tués en Afghanistan . Peut-être un mauvais souvenir pour l’ancien chef de l’Etat qui explique son manque de motivation à revenir sur ce plateau propice aux bad buzz pour les politiques (n’est-ce pas Myriam El Khomri ? )