Jean-Michel Baylet ne serait "pas malheureux" que le PS perde sa majorité absolue à l’Assemblée nationale

Publié à 10h59, le 30 mai 2013 , Modifié à 11h21, le 30 mai 2013

Jean-Michel Baylet ne serait "pas malheureux" que le PS perde sa majorité absolue à l’Assemblée nationale
Jean-Michel Baylet et François Hollande à l'Elysée. (Maxppp)

La majorité absolue du PS à l’Assemblée nationale ne tient plus qu’à un fil. Ou plutôt à une poignée de sièges. Et, comme les écologistes, les radicaux de gauche ne verraient pas d’un mauvais œil que la rue de Solférino ne soit plus majoritaire à elle toute seule dans l’hémicycle. Une majorité relative permettrait ainsi de redistribuer les cartes au sein de la majorité gouvernementale.

Et Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche, de dénoncer, au Figaro, les risques de dérives de "toute situation hégémonique"

Aussi le sénateur du Tarn-et-Garonne dit-il tout haut qu’une perte de la majorité absolue du PS ne le chagrinerait pas plus que ça :

Je ne serais pas malheureux que le PS n'ait plus la majorité absolue.

En effet, toute situation hégémonique engendre, par nature, des comportements forts à l'encontre des alliés de la majorité. Or dans la vie publique il est souhaitable de tenir compte de toutes les opinions et surtout d'écouter ses amis.

"Ecouter ses amis" : un reproche formulé à diverses reprises par les alliés gouvernementaux du PS, et même en son sein, depuis un an. Mais surtout, un conseil au Parti socialiste qui aura bien besoin de tous ses alliés pour conserver une majorité au Sénat en 2014.

Pour autant, Jean-Michel Baylet – qui a rencontré le chef de l’Etat à l’Elysée cette semaine– réitère, si besoin en était, tout le soutien de ses parlementaires à la politique menée par François Hollande. Tout en faisant entendre sa petite musique et en se dédouanant d’être "godillots" :

Les radicaux de gauche soutiennent loyalement et fidèlement François Hollande et le gouvernement.

Mais loyauté ne veut pas dire être godillots et nous faisons donc entendre, si nécessaire, nos désaccords, notamment sur les textes institutionnels. 

[PHOTO] Entretien avec @jmbaylet, sénateur de Tarn-et-Garonne et Président du @partiradicalgelysee.fr/photos/entreti…twitter.com/Elysee/status/…

— Élysée (@Elysee) 28 mai 2013

Le PRG a notamment fait entendre sa voix sur le droit de vote des étrangers, le mode de scrutin aux élections européennes ou encore sur le non-cumul... des indemnités.

Du rab sur le Lab

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